20 Janvier 2008
Un nouveau sondage, plaçant pour la première fois François Fillon devant Nicolas Sarkozy, confirme la passe difficile que traverse le président, mais la majorité s’efforce de minimiser ce « trou d’air », sur fond de polémique au sujet des promesses sur le pouvoir d’achat.
Le Premier ministre recueille pour la première fois en janvier plus d’opinions favorables (50%, +1) sur son action que le président (47%, -5), selon le baromètre IFOP pour le Journal du dimanche. Et 52% des sondés se disent mécontents de l’action de M. Sarkozy. Cette enquête est la dernière d’une série montrant un décrochage de Nicolas Sarkozy dans l’opinion, malgré la succession de discours et de déplacements censés relancer son action en ce début d’année.
Sondeurs et politologues soulignent l’importance que l’exposition médiatique de la vie privée présidentielle, notamment sa liaison avec l’ex-top model Carla Bruni et leurs vacances luxueuses, a pris dans ce retournement d’opinion. Consultant pour l’IFOP, Jean-Luc Parodi observe ainsi dans le JDD que les sondés interrogés « sur les raisons de leur désamour sont sans ambiguïté : (…) l’écart entre le président people, qui « expose et archi-expose sa vie privée » et le « luxe de ses vacances », et les Français eux-mêmes, qui ne voient rien venir de ce pouvoir d’achat amélioré dont ils avaient cru comprendre qu’il était une promesse du président encore candidat ».
La fonction présidentielle en France « n’autorise pas une légèreté excessive, le sentiment qu’on est pas à la tâche », renchérit le politologue Dominique Reynié, relevant que M. Sarkozy « est le seul président qui a une chute dans les sondages sans que ce soit lié à une réforme abandonnée ou à une réforme douloureuse aboutie ». Yahoo News
15 Janvier 2008
Pour la première fois depuis qu’il est président, Nicolas Sarkozy réunit plus d’opinions défavorables (48%) que de favorables (45%), en baisse de 6 points en un mois et 10 points en deux mois, selon un sondage BVA-Orange-Express publié mardi 15 Janvier.
Selon Jérôme Sainte-Marie, directeur de BVA Opinion, c’est la première fois depuis son élection, tous instituts de sondage confondus, que la popularité de Nicolas Sarkozy s’inscrit en négatif.
Le chef de l’Etat recueille 45% de bonnes opinions, dont 8% de « très bonnes ». Les mauvaises opinions progressent de 5 points en un mois (et de 10 en deux mois) à 48%, dont 22% de très mauvaises. 7% ne se prononcent pas.
À l’inverse, le Premier ministre voit sa cote de bonnes opinions remonter de deux points à 43%, les mauvaises opinions se stabilisant à 43% également. Les sympathisants de droite sont encore 80% à avoir une bonne opinion de l’action de Nicolas Sarkozy, mais ils ne sont que 16% parmi les sympathisants de gauche et 42% chez les Français n’affichant aucune proximité partisane.
Selon M. Sainte-Marie, trois secteurs de l’opinion publique sont « à l’origine de cette dépression » : Il cite les catégories populaires qui manifestent leur déception sur le pouvoir d’achat, la désaffection inédite des personnes âgées (-11% de popularité), « qui peut être liée aussi bien à des considérations financières qu’à un jugement de valeur sur le style présidentiel », et « la défiance de nouveau massive des sympathisants Modem et des électeurs déclarés de François Bayrou ».
Selon l’étude de BVA, 65% des personnes interrogées estiment que les mesures annoncés par Nicolas Sarkozy sur le pouvoir d’achat « ne vont pas dans le bon sens » (24% sont d’avis contraire, 11% ne se prononcent pas).
Ces dernières semaines, le président de la République était en baisse dans tous les sondages. Selon le baromètre Ifop-Paris Match publié le 7 janvier, il perdait 4 points sur décembre avec 53% des sondés approuvant son action, 46% (+3) la désapprouvant. Selon un sondage LH2-Libération rendu public le 6 janvier, Nicolas Sarkozy conservait une opinion positive auprès de 54% des Français, mais perdait 2 points par rapport à décembre. Il obtenait 44% d’opinions négatives. Selon le baromètre CSA pour i-Télé/Le Parisien-Aujourd’hui en France rendu public le 5 janvier, M. Sarkozy accusait, à 48%, un recul de 7 points de sa cote de confiance sur un mois, 45% (+8) ne lui faisant « pas confiance ».
Parmi les personnalités politiques, celles de gauche sont toutes en hausse sensible. La maire de Paris Bertrand Delanoë arrive en tête du baromètre (49% souhaitent qu’il ait plus d’influence, +3), mais Ségolène Royal (44%) progresse fortement (+8) chez les sympathisants de gauche.
Le sondage BVA a été réalisé en face à face du 10 au 12 janvier auprès d’un échantillon national de 1.051 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible auprès de la Commission des sondages.
07 Janvier 2008
La popularité du président français recule. Il perd 7 points en un mois, à 48%, selon l’institut CSA, alors qu’un autre sondage LH2 le donne en baisse de deux points, conservant toutefois une opinion positive auprès de 54% des Français. 63% des Français jugent qu’il « affiche trop sa vie privée ». 62% jugent que ses mesures sur la question de l’amélioration du pouvoir d’achat « ne sont pas suffisantes ».Le moral des Français est en berne. Pour le cinquième mois consécutif, il a poursuivi sa baisse en décembre, atteignant son plus faible niveau depuis mai 2006.
13 Décembre 2007
Selon un sondage BVA pour Orange et L’Express à paraître jeudi 13 décembre, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy baisse de quatre points, à 51%. Selon cette enquête, 51% des sondés affichent une “bonne opinion” du président de la République, contre 43% qui ont une opinion “plutôt” ou “très mauvaise”. Ils sont 6% à ne pas se prononcer.
06 Novembre 2007
Dans le baromètre Ifop pour Paris Match de novembre, rendu public mardi, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy baisse de quatre points, à 59%. Selon cette enquête, 41% des sondés (+4) n’approuvent pas l’action du chef de l’État.