Le Sarkopithèque

LE SARKOPITHÈQUE A POUR BUT D’ARCHIVER PUIS DE RECOUPER LES INFORMATIONS ET RÉFLEXIONS RELATIVES AU CHEF DE L’ÉTAT, À SON GOUVERNEMENT ET À LEURS [MÉ]FAITS. Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République le 6 Mai 2007, jour de la Sainte-Prudence. Voyons-y un signe, et non un hasard.

Retraites Privilégiées 23.12.10

Grâce au merveilleux procédé d’empilement des retraite, Jacques Chirac touche 30.800€ par mois, talonné par Valérie Giscard d’Estaing et ses 29.000€.
Pour avoir effectué un simple mandat de 5 an, un député aura quant à lui le privilège de toucher 1548€ par mois dès ses 60 ans.

Et le temps venu, Nicolas Sarkozy pourra prétendre lui à 23.250€ par mois, et François Fillon 7973. 33€.

 

« Cette main d’œuvre étrangère que j’aime beaucoup » 25.11.09

« Cette main d’œuvre étrangère est une main d’œuvre que j’aime beaucoup. 
Parce qu’il y a vingt ans que je travaille avec une majorité d’étrangers, donc je les connais bien.
 Les étrangers sont des gens qui ont beaucoup de qualités, et ils ont une qualité fondamentale pour moi employeur, c’est qu’ils viennent chez nous pour travailler. […] Alors, ça c’est à leur actif.
 Mais par contre, ils ne parlent pas notre langue, ils ne sont pas tellement qualifiés.
 Et puis ils viennent avec une idée en tête, c’est d’amasser un pécule et de nous quitter quand ils auront amassé un pécule suffisant. »

Francis Bouygues [1970]

Alors que Xavier Darcos annonce un renforcement des sanctions contre les entreprises employant des sans-papiers, pourquoi ne pas réécouter l’émission « Leurs bras nous sont soumis » (Là-Bas Si J’y Suis – France Inter), à l’occasion de laquelle la journaliste Pascale Pascariello pose la question : Oui ou non, y a-t-il des sans papiers sur les chantiers Bouygues ? [1ère Partie de l’émission ICI I 2ème Partie de l’émission ICI]

 

Le chômage des jeunes en chiffres frelatés 26.04.09

chtravailjeunes Illustration : Gébé

« Le Président de la République avait cependant une bonne raison de présenter un tableau très noir… et, comme il le dit, « structurel ». Il lui fallait faire oublier que toute sa politique depuis l’été 2007 a consisté à freiner l’embauche des jeunes, que le papy-boom impliquait. » C’est sur DéCHRIFFRAGE, le blog de « ré-information » économique de Jean-François Couvrat : un petit article très didactique à lire ICI.

 

Gandrange : Les mensonges de Sarkozy gravés dans le granit 05.02.09

Une stèle en l’honneur des promesses « non tenues » de Nicolas Sarkozy a été érigée, mercredi 4 février, par la CFDT à l’entrée de l’usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle). Sur la stèle en granit gris de 70 cm par 50 cm, le syndicat a fait graver en lettres d’or la phrase suivante :

ICI REPOSENT LES PROMESSES DE N. SARKOZY, FAITES LE 4 FEVRIER 2008 À GANDRANGE :

« AVEC OU SANS MITTAL, L’ETAT INVESTIRA DANS GANDRANGE »

L’an dernier, à l’issue d’une visite très médiatisée de 45 minutes de l’aciérie mosellane, le chef de l’Etat s’était engagé devant quelque 400 sidérurgistes à faire prendre en charge par l’Etat « tout ou partie des investissements nécessaires » pour maintenir l’aciérie en activité. « Nous sommes prêts à faire le nécessaire quel que soit le propriétaire (de l’usine), car notre objectif, c’est de garder des usines ouvertes en France parce qu’un pays qui n’a plus d’usines est un pays qui n’a plus d’économie« , avait alors déclaré le président de la République.

Article : Le Monde

 

Le Chômage sur une « trajectoire d’augmentation forte » 02.02.09

Filed under: < Emploi — eilema @ 10:31
Tags: , , ,

licencier

L’expression est de Fillon, qui dans son entretien au Monde ce lundi, déclare que « nous allons encore le vérifier avec les chiffres du mois de décembre » : le chômage est « sur une trajectoire d’augmentation forte« .

Le nombre de chômeurs a augmenté d’environ 45 000 en France en décembre, a confirmé lundi 2 février la ministre de l’économie française, Christine Lagarde. Dans son édition de lundi, Le Figaro indique que la France termine l’année 2008 avec 2,11 millions de chômeurs, et note que décembre constitue le huitième mois d’affilée de hausse.

Les chiffres exacts seront connus ce lundi soir à 18 heures. En novembre 2008, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE en catégorie 1 – c’est-à-dire à la recherche d’un emploi à temps plein et à durée indéterminée – avait bondi de 64 000, à 2 068 500 personnes.

Illustration : Fanch

 

Chômage : Le Record 30.09.08

Filed under: < Emploi — eilema @ 11:17
Tags: , , ,

« Les chiffres du chômage seront très mauvais et beaucoup plus qu’avant », prévenait vendredi matin sur RMC le secrétaire d’Etat à l’Emploi, Laurent Wauquiez, imputant la faute, comme il en est de mise ces derniers jours, à la crise des subprimes « Il faut être lucide, il n’y a pas de miracle, la situation économique internationale est très dure, elle va nécessairement avoir un impact sur la situation de l’emploi et du chômage ».

Confirmation ce lundi où le gouvernement français a annoncé une brusque aggravation du nombre de demandeurs d’emploi, lequel a augmenté de 41.300 unités au mois d’août (+ 42.300 au micro d’RTL dans On Refait Le Monde, ce mardi soir) selon les données officielles du ministère de l’Economie rendues publiques lundi. Il s’agirait, selon le site internet Rue89, du plus mauvais chiffre mensuel depuis 1993*.

Fin août 2008, on dénombrait 1.949.600 demandeurs d’emplois inscrits en catégorie 1**, soit une hausse de 2,2% par rapport à juillet, et 2.372.900 demandeurs d’emplois de catégorie 1 à 6, soit une progression de 0,5% en un mois.

Source : Le Nouvel Obs I Le Figaro I * Selon les informations communiquées par l’Insee, le nombre de demandeurs d’emploi avait progressé en mars 1993 de 54.600, un chiffre depuis inégalé. I ** La catégorie 1 de l’ANPE, qui sert de baromètre officiel depuis 1995, ne retient que les personnes cherchant un emploi à temps plein en CDI et n’ayant pas travaillé plus de 78 heures dans le mois écoulé.

 

Idée : créer des emplois ? 24.02.08

Filed under: < Emploi — eilema @ 12:29

Constat / suggestion reçue par mail :

Le gouvernement supprime les 20 euros de réduction pour les chômeurs télédéclarants… (déclaration par Internet). Faites donc tous votre déclaration sur papier cette année. Si tout le monde suit, ils seront obligés d’embaucher pour faire saisir les feuilles.

 

Travailler moins pour gagner moins et vivre mieux 04.01.08

Filed under: < Emploi — eilema @ 11:43
 
 

Panafieu : touche pas à mon régime spécial ! 03.12.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 8:01

Françoise de Panafieu l’affirme haut et fort au micro de Là bas si j’y suis (France inter, 19 Octobre) : il est désormais venu le temps « d’accepter d’abandonner certains avantages ». C’était lors de la course interentreprises à l’Aquaboulevard de Paris, dans le cadre de la Fête des entreprises qui a lieu tous les ans.

« On est aussi dans un moment de solidarité où on regarde la dette publique, chacun est bien d’accord pour dire que ses avantages (comprenez : son régime spécial), il faut accepter de les regarder de près, et éventuellement d’en abandonner certains ».

La veille, les cheminots étaient en grève pour protester contre la réforme des régimes spéciaux. Pascale Pascariello, reporter à France Inter, saisissant des deux mains cette perche magistralement tendue, décide de lancer la candidate sur ce dossier épineux, en la questionnant sur le régime de retraite des députés, dont elle bénéficie. Mais curieusement, elle semble plus à l’aise pour parler des avantages des autres que des siens.

« On était sur les entreprises et là on en est maintenant à la pluie et le beau temps » s’emporte la candidate. Vous êtes là comme un caniche à 30cm de moi, vous nous laissez tranquille, d’accord ! ».

Source : @si

 

Parole de Cheminot 02.12.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 7:45

rail.jpg

Bonjour à tous,

J’ai décidé, à titre purement personnel, d’informer mes amis et connaissances sur la réalité de nos « privilèges ». (more…)

 

Le mythe d’un pays gréviste 29.11.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 1:22

greve.jpg

Article de François Doutriaux, enseignant en droit privé et consultant juridique indépendant, spécialisé en droit du travail et en droit pénal. Libération du mercredi 14 novembre 2007 – Rebonds.

La France serait une nation « grévicultrice » : le pays du « droit de paralyser » (le Figaro, 17 février 2004), qui préfère la « guerre sociale aux compromis » (le Monde, 26 mai 2003) et souffre d’une « forme d’infirmité que ne partagent pas nos voisins européens » (Christine Ockrent, les Grands Patrons, 1998) car « nul autre pays occidental ne se comporte ainsi » (l’Express, 5 juin 2003). Un bref rappel de la réalité historique et statistique de ce phénomène n’est donc pas sans intérêt.

Premier élément du mythe, la France serait un pays de grévistes. Le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève était de 4 millions en 1976, 3,5 millions en 1984, 2,1 millions en 1988, 900 000 en 2000, 1,2 million en 2005. En dehors de pics spécifiques (1982, 1995, 2001), l’ampleur et la fréquence des mouvements sociaux ne cessent de diminuer alors même que la population active ne cesse d’augmenter. La fonction publique se substitue par ailleurs progressivement aux salariés privés dans le cadre des conflits sociaux. En 1982, 2,3 millions de journées grevées étaient comptabilisées dans le secteur privé, pour 200 000 seulement dans le secteur public. En 2005, 224 000 dans le privé pour 1 million dans le public. La part du public dans les mouvements sociaux est passée de 3 % dans les années 70 à 30 % à la fin des années 80 puis à 60 % à compter du milieu des années 90.

En effet, les principales causes de cet effondrement statistique concernent les salariés du secteur privé. Ainsi de la précarisation des emplois, du chômage, de la désindustrialisation, de la désyndicalisation ou du démantèlement progressif du droit du travail. Un salarié en CDD ou en CNE va-t-il faire grève ? Les restrictions budgétaires successives et l’effritement graduel des avantages spécifiques de la fonction publique, combinés au nombre relativement important des fonctionnaires, expliquent également ce glissement. Enfin, le statut particulier des agents de l’Etat facilite l’exercice du droit de grève, de plus en plus théorique pour de nombreux salariés privés. Dans le secteur privé, les 224 000 journées de grève en 2005 représentent, à l’aune d’une population active de 16 millions de salariés, 0,01 journée par salarié et par an. Sur une carrière professionnelle de quarante années, un salarié français fera donc grève moins d’une demi-journée, un fonctionnaire moins de quatre jours. Des chiffres à comparer avec les trente-trois millions de journées non travaillées pour cause de maladie en 2005. La grève apparaît cent quarante-sept fois moins pénalisante pour notre économie que les arrêts maladies. La réalité est donc fort éloignée des phénomènes massifs souvent évoqués.

Second élément du mythe, la France recourrait davantage à la grève que ses voisins. Sur la période 1970-1990, la France est onzième sur les dix-huit pays les plus industrialisés en termes de journées non travaillées pour fait de grève. Avec 0,15 journée grevée par salarié et par an, elle est 7,6 fois moins conflictuelle que l’Italie (première), 3,2 fois moins que le Royaume-Uni (septième), 1,6 fois moins que les Etats-Unis (huitième). Sur la période récente (1990-2005), la France demeure onzième sur dix-huit, avec une conflictualité qui s’est effondrée (0,03 journée de grève par salarié et par an) et demeure toujours inférieure à la moyenne (0,04 journée grevée). Les modèles nordiques – réputés en France pour la qualité du dialogue social qui y régnerait – se situent en tête du classement : le Danemark est premier, la Norvège quatrième et la Finlande septième. Ainsi la « flexsécurité », tant vantée par les dirigeants français, semble caractérisée par un niveau de conflictualité nettement plus important. Un paradoxe qui ne semble pas intéresser les défenseurs de son introduction progressive dans notre pays. La France, en dessous de la moyenne des pays industrialisés, n’est certainement pas le berceau de la « gréviculture » décriée par nos médias et nombre de nos politiques.

Troisième élément du mythe, les grèves françaises se caractériseraient par des journées nationales destinées à paralyser l’activité économique. Sur la période 1970-1990, les conflits localisés représentaient 51,2 % des journées non travaillées pour fait de grève, loin devant les 34,9 % de conflits généralisés (propres à une profession) et les 13,9 % de journées nationales d’action. Sur la période plus récente (1990-2005), les conflits localisés représentent 85 % des grèves, pour 14 % de conflits généralisés et seulement 1 % de journées nationales ! La France est treizième sur dix-huit en termes de mobilisation des grévistes. Que pouvons-nous en conclure ? Pays le plus faiblement syndicalisé de l’Union européenne, marqué par un taux de chômage élevé et une hostilité croissante des médias à l’égard des mouvements sociaux, la France n’est pas un pays de grévistes.

Pourquoi, dans ce cas, Nicolas Sarkozy promettait-il avant son élection qu’« au bout de huit jours d’un conflit social, il y aura obligation d’organiser un vote à bulletin secret pour que la dictature d’une minorité violente ne puisse imposer sa loi sur une majorité qui veut travailler » ? Outre le caractère insultant de cette promesse à l’égard des grévistes « violents » et « dictatoriaux » et la manifeste méconnaissance dont atteste notre président en ce qui concerne le droit de la grève, quel est l’intérêt d’une telle mesure dans un pays où 98 % des conflits sociaux durent moins de deux jours ? Le droit de grève est une liberté constitutionnelle et individuelle pour chaque salarié, ce qui est incompatible avec une quelconque validation majoritaire. De plus, son exercice se heurte à la liberté du travail : aucun gréviste ne peut entraver le droit d’un salarié non gréviste de travailler sans engager sa responsabilité civile et pénale. C’est là le paradoxe fondamental de cette proposition : dans le cas d’une validation par une majorité de salariés, la « dictature » de cette majorité imposerait sa loi sur la minorité qui souhaite travailler. Et ne le pourrait plus ! Nicolas Sarkozy inaugurerait donc la première législation sociale encadrant le droit de grève dans le secteur privé, mais contrevenant simultanément à la liberté de faire grève et à celle de travailler.

La loi du 21 août 2007, relative à la grève dans les transports, ne concerne que le secteur public et se contente pour l’essentiel de reprendre le dispositif de dialogue social préexistant en l’aménageant de gadgets (l’obligation d’un préavis au préavis, dont l’utilité laisse dubitatif). Elle ne prévoit aucune réquisition, n’empêche nullement l’ensemble des salariés d’une entreprise publique de faire grève. Elle ne garantit donc en rien un quelconque service minimum. Un texte pour l’essentiel vide de tout contenu autre que purement proclamatoire, très éloigné des promesses de campagne de notre président. Telle est peut-être l’explication finale de la position actuelle de nos dirigeants quant au droit de grève : des proclamations destinées à satisfaire tant l’hostilité (réelle) des médias que celle (supposée) de la population. Ainsi alimente-t-on, sans doute à dessein, les préjugés de ses concitoyens…

http://www.liberation.fr/rebonds/291234.FR.php

 

La presse européenne juge les grèves 23.11.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 5:47

© Afp

Après plus d’une semaine de conflits dans les transports, les commentateurs de toute l’Europe ont pris leur plume. Les uns pour fustiger une « vieille France » accrochée à ses privilèges. Les autres pour comprendre ce qui se joue. (Courrier International) (more…)

 

Le cheminot : responsable de tous les maux 18.11.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 7:03

 Christine Grunnet / Reuters

La recette de la basse manoeuvre présidentielle est toujours la même : Pour affaiblir jusqu’au point de non-retour ce qu’il reste d’une cohésion déjà largement mise à mal par le dernier passage aux urnes : montez les français les uns contre les autres ; après avoir bien divisé le pays, pointez du doigt le coupable – il en faut un – des maux de « tous les français ». Laissez frémir.

La méthode, pourtant grossière, semble hélas fonctionner à merveille. Alors c’était donc lui, le privilégié ? Le cheminot ?

« Etait-il opportun, au moment où l’on demande aux cheminots de se serrer la ceinture, que le Président de la République augmente son propre salaire de 206% ? Comment justifier ces « efforts » au moment ou Total , qui refuse de faire le moindre geste pour atténuer les effets de la hausse du prix du baril, annonce des bénéfices semestriels de 9 milliards d’euros ? Quand les retraites chapeaux de certains grands patrons – autre régime de retraite très spécial ! – atteignent plusieurs millions d’euros ? Quand le Sénat repousse à 2011 d’éventuelles cotisations sociales sur les stock options ? – exonération qui au passage font perdre plus de 3 milliards d’euros de recette par an ? 

Que valent, en effet, les 1300€ mensuels de retraite d’un cheminot, fut-elle prise à 50 ou a 55 ans, au regard du chèque de 7,7 millions d’euros que le Trésor, au nom du bouclier fiscal, a restitué à une riche veuve actionnaire des Galeries Lafayette ?

La réforme des régimes spéciaux de retraite permettra d’économiser 200 millions d’euros par an. Le bouclier fiscal va permettre à quelques milliers de contribuables les plus aisés d’économiser 300 millions d’euros d’impôts. Où est la logique, où est l’équité ? »

[Extrait de l’article de Laurent Neumann, Marianne, semaine du 17 au 23 novembre 2007]

 

Otages et avantages sont dans un métro 14.11.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 11:27

Petit billet du Courrier International.

La grève à la SNCF et à la RATP contre la réforme des régimes spéciaux de retraite paralyse une bonne partie des transports en France et dans le métro parisien. Au gouvernement qui prône une supposée égalité avec “40 ans [de cotisations] pour tous les salariés”, les grévistes ont beau jeu de rappeler les 15 milliards de cadeaux fiscaux accordés aux plus aisés au début du quinquennat de Sarkozy.
Dessin de Barrigue paru dans Le Matin (Lausanne)

 

Une racaille au Guilvinec 08.11.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 8:16

gardes.jpg

C’est connu : Sarkozy aime qu’on l’aime. Cette vidéo le montre au milieu d’un « rideau de garde du corps » face à un pêcheur qui lui lance effectivement une insulte (Mea Culpa) : Vidéo Vous pourrez apprécier le recul, la stature, le sens de la modération et le calme du Président de tous les Français. L’insulte vue du Balcon : Vidéo

 

Sarkozy, chez les cheminots, s’emmêle les pinceaux 01.11.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 2:04

https://i0.wp.com/cache.20minutes.fr/img/photos/afp/2007-10/2007-10-26/article_CPS.HME63.261007133621.photo00.photo.default-512x348.jpg

C’était un des points phares de sa campagne : la réforme des régimes spéciaux de retraite. À ce sujet encore, Nicolas Sarkozy aura pourtant fait montre de sa méconnaissance du dossier. Parti à la rencontre des cheminots, celui qui vient de s’offrir une historique augmentation de salaire, contrarié qu’un homme refuse de lui serrer la main, a articulé une énormité qui ne sera pourtant pas intégrée aux montages des Journaux Télévisés de TF1 et France 2. Comme cela tend à devenir une coutume, la seule des chaînes hertziennes à diffuser ce passage sera France 3.

Le Monde.fr propose un Zapping en image de cette « Visite surprise à la manière Sarkozy », I>Télé consacre un sujet (Vidéo) à la bourde présidentielle, et Libération, détaille la boulette… et son démenti officiel !

Sarkozy, chez les cheminots, s’emmêle les pinceaux. Par Cédric Mathiot (Libération, samedi 27/10/07)

Annonce choc… ou boulette maousse ? En se rendant vendredi matin dans les ateliers du Landy, à Saint-Denis, près de Paris, où sont révisés TGV, TER, Eurostar et trains Corail, pour montrer ses muscles aux cheminots (« La rue, elle ne fera pas plier, parce que nous sommes dans une démocratie »), Nicolas Sarkozy a surtout montré quelques lacunes dans le dossier de la réforme des régimes spéciaux de retraite, pourtant phare de son programme. Quelque peu malmené par les salariés présents (le Président a essuyé le refus ostensible de lui serrer la main d’un salarié), Sarkozy, entouré d’une nuée de caméras, s’engage dans une discussion tendue, au milieu de laquelle il finit par lancer : « Les 40 ans [d’annuités] s’appliqueront à tout le monde, en revanche, les bonifications, les décotes, moi je pense que tout ceci ne peut s’appliquer que pour ceux qui ne sont pas déjà rentrés à la SNCF. » Une rumeur monte dans la foule, un syndicaliste de FO s’étonne : « Ah, mais ça c’est nouveau ! » C’est même énorme. (more…)

 

Travailler plus pour ne gagner que 30% de plus 27.10.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 11:18

L’Etat s’engage à payer 30% de leurs heures supplémentaires aux agents hospitaliers.

https://i0.wp.com/img134.imageshack.us/img134/3320/hopital5sz.jpg

L’Etat va payer aux agents hospitaliers qui le demandent 30% de leurs heures supplémentaires effectuées, mais qui n’ont été ni récupérées ni rémunérées, a annoncé vendredi le ministère du Budget.
Cette mesure – ainsi que plusieurs autres – a été annoncée aux syndicats lors d’une réunion organisée dans le cadre des Conférences sur le pouvoir d’achat des fonctionnaires.
Les syndicats sont mécontents, car le gouvernement n’a annoncé ni ouverture de négociations salariales, ni augmentation générale, selon le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU, premier syndicat de la Fonction publique d’Etat) Gérard Aschieri. (more…)

 

Grèves du 18 octobre 2007 18.10.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 9:12

Ce qu’en disent le chef de l’état et son collaborateur :

« Les grands syndicats savent que c’est une grève pour rien, un baroud d’honneur, a affirmé Nicolas Sarkozy. Ils savent que les retraites des régimes spéciaux sont difficilement défendables. Ils ne vont pas foutre le bordel en paralysant le pays pendant plusieurs jours, de peur de devenir encore plus impopulaires » . Sûr de sa position de force,mais quand même prudent, Sarko a renouvelé sa consigne : « continuer à dire aux syndicats que nous ferons preuve d’une détermination totale et que nous ne lâcherons rien sur l’essentiel ». (1)

« C’est un moment de démocratie que j’attends avec sérénité, en écoutant ce que nous disent les français ». François Fillon (1).

[Sources : (1) Le Canard Enchaîné du 17 octobre 2007].

 

Hervé Novelli 01.09.07

hervenovelli.jpg

SECRETAIRE D’ETAT CHARGE DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DU TOURISME ET DES SERVICES, AUPRES DE LA MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIEET DE L’EMPLOI.

infosdivers.jpg

> Il a commencé sa carrière en bonne et due forme : militant chez occident entre 1964 et 1968, il a accompagné le Front National de 1973 à 1974. Nommé chef de cabinet par son compagnon d’Occident (Alain Madelin), il travaillera avec Gérard Longuet entre 1993 et 1995. (more…)

 

Christine Lagarde

christinelagarde.jpg

MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI.

Elle avait un poste en or. Elle dirigeait à Chicago l’un des plus importants cabinets d’avocats du monde, Baker McKenzie. Elle touchait 50 000 euros par mois ! Et voilà que d’un coup, en 2005, elle abandonne son rêve américain pour un petit traitement de ministre du commerce extérieur dans le gouvernement Villepin… (1) (more…)

 

Luc Chatel

lucchatel.jpg

SECRETAIRE D’ETAT CHARGE DE L’INDUSTRIE ET DE LA CONSOMMATION, AUPRES DE LA MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT. (more…)

 

Christine Albanel et les intermittents du spectacle 05.07.07

Filed under: < Culture,< Emploi — eilema @ 11:39

Lors de sa rencontre avec la nouvelle ministre de la culture, Christine Albanel, SUD Culture Solidaires avait, entre autres, évoqué la situation des intermittents du spectacle. Nous avions rappelé que, depuis l’entrée en vigueur du protocole de 2003, la situation des intermittents n’avait cessé de se dégrader. Malgré le fonds transitoire, 30 000 professionnels ont été exclus du système d’indemnisation. Le travail du Comité de suivi, soutenu par une majorité de parlementaires, a été balayé d’un revers de la main, ouvrant ainsi la porte à l’aggravation de la situation avec le protocole 2006 conclu entre le MEDEF et des organisations ultra-minoritaires dans la profession. Ainsi, la disparition du fonds transitoire au profit d’un fonds de professionnalisation sera plus restrictif tant sur son montant que sur les critères d’obtention.

En matière de formation, l’activité de la transmission des avoirs a toujours joué une place importante, inhérente même, à la pratique des métiers des intermittents. Or, actuellement, elle est considéré comme un métier à part, ne relevant pas de l’intermittence et insuffisamment reconnu pour leurs droits sociaux (55h / an). L’une des conséquences de cette politique, c’est que les intermittents sont obligés de jongler dans deux ou trois régimes différents : régime général ou travailleur indépendant pour les interventions, et régime d’intermittence pour les prestations artistiques. Quant à la formation reçue, elle ne donne droit à rien.

Depuis 2003, les contrôles sur les intermittents se sont intensifiés jetant le discrédit sur leur profession. De simples contrôles se sont transformés en garde à vue, la répression sur les militants s’est accentuée (cf le procès contre les quatres de la Star Ac).

Le nouveau protocole renforce encore le volet répressif avec le n° d’objet qui entrera en vigueur à partir du 31 mars 2008. Ce sera désormais l’UNEDIC (via le CNCS qui définira ce qui est un spectacle ou une création en attribuant ou non ce n°. Pour employer des intermittents, il fallait déjà obtenir le bon code APE, la licence ou le label de prestataires, c’est maintenant le CNCS qui aura toute latitude d’exclure en masse. C’en sera fini de l’intervention des artistes qui interviennent dans tous les dispositifs partenariaux de façon très régulière (hôpitaux, établissements scolaires, dispositifs d’éducation populaire). L’application de ce nouveau protocole intensifiera l’exclusion de nombreux professionnels, notamment les plus précaires, ceux-là même qui concourent le plus au développement culturel en milieu rural ou dans les petites villes.

Loin d’être vertueux, il fera plonger le montant des indemnisations, incitera à la sous-déclaration des heures travaillées, simplement pour survivre pour les plus précaires et… pour assurer un complément de rémunération pour les mieux rémunérés. Tout cela pour laisser place nette aux plus grosses structures subventionnées, bien outillées en juridiction et en administration, et au bizness du divertissement.

Christine Albanel n’a manifestement pas l’intention de remettre en cause ce protocole, « accepté par tous les acteurs de l’intermittence » ! (selon son directeur adjoint de cabinet) qu’elle considère comme « un plus » mais qu’elle s’engage « à suivre de près et à évaluer régulièrement ». Selon elle, le fonds de professionnalisation « représente un investissement important de l’Etat ». Elle s’engage cependant à ce que la formation dispensée soit mieux prise en compte, à éventuellement revoir le n° d’objet afin « que les intermittents puissent notamment continuer leurs activités… en milieu carcéral » (!). L’objectif de l’Etat reste de continuer à « accompagner le mouvement et de conserver la spécificité de l’intermittence ».

SUD Culture Solidaires, tout en contestant fortement l’assertion selon laquelle le protocole est « accepté par tous les acteurs de l’intermittence », a rappelé que ce protocole n’a été signé que par des syndicats qui ne représentent rien dans le milieu de l’intermittence a demandé à ce qu’une nouvelle rencontre ait lieu afin d’approfondir le sujet. Cette nouvelle rencontre a eu lieu ce 5 juillet avec la conseillère sociale du ministère, Marylis Roque. Elle a été centré sur le n° d’objet.

Après discussion autour des dégâts du protocole 2003, la conseillère nous a demandé notre avis sur le protocole 2007. Nous lui avons précisé qu’à part la disparition de la notion de travail saisonnier dans nos professions, le protocole 2007 était une aggravation du protocole 2003 :
– Baisse de l’indemnisation.
– Baisse du nombre de jours indemnisés.
– Fond de professionnalisation.

Mme Roques nous a dit qu’elle regrettait que la PPL n’ait pas abouti.
Concernant le N° d’objet, nous sommes intervenus sur la gravité de cet article du nouveau protocole, en expliquant que sa mise en œuvre serait pour nous une grave atteinte à la liberté de travailler et qu’il serait fini de l’ensemble des interventions culturelles en dehors du chant direct de la production de spectacle : travail en milieu carcéral ou hospitalier éducation populaire activités mutualisées en structures etc…
Nous avons demandé si le ministère de la culture comptait rester simple spectateur des effets pervers de ce nouveau protocole avec l’Unedic via le CNCS comme seul et unique juge de la création culturelle.
Mme Roques, après consultation du protocole, semble avoir pris conscience des difficultés engendrées par ce N° d’objet et s’est engagée à rencontrer le CNCS à ce sujet. A l’issue de l’entretien, elle nous à même demandé si nous serions favorable à un système du type 520 heures sur 12 mois plutôt que 507 sur 10 ou 10,5 mois.
Nous lui avons répondu que ce principe nous paraissait forcement plus favorable que les 2 derniers protocoles, mais nous avons repoussé l’idée avancée par Mme Roques de Sociétés d’intérim du spectacle dépendant des annexes VIII et X en lui indiquant que c’était le rôle de l’ANPE spectacle et qu’il n’était pas question de contribuer à l’enrichissement des marchands de main d’œuvre.

[Sources : http://sud-culture.org / http://paris.indymedia.org ]

 

vers la fin du droit de grève ? 21.06.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 3:26

https://i0.wp.com/irgendwo.free.fr/greve.jpg © JPh.H.

Le gouvernement projette d’« interdire à terme » le droit de grève, a assuré jeudi le secrétaire général de la fédération CGT des cheminots Didier Le Reste, interrogé sur le projet de loi sur le service minimum dans les transports.
« Les annonces faites hier par le président de la République » Nicolas Sarkozy lors de son entretien sur TF1 « ont quand même du mal à cacher la volonté de contraindre un peu plus le droit de grève et de l’interdire à terme », a-t-il estimé sur France-Info.

Dans le détail, il a jugé que le projet d’imposer aux salariés de se déclarer grévistes deux jours avant est « une mesure d’intimidation vis-à-vis des salariés ». Quant à l’obligation d’organiser un vote à bulletin secret après huit jours de grève, elle « vise à faire pression sur les salariés et les intimider », juge-t-il.
Didier Le Reste s’exprimait avant d’avoir eu connaissance du texte précis du projet de loi, présenté ce jeudi aux partenaires sociaux par le ministre du Travail et des relations sociales Xavier Bertrand. AP

[Associated Press – Jeudi 21 juin 2007, 12h42]

 

travailler plus sans gagner plus 14.06.07

Filed under: < Emploi — eilema @ 4:59

Manifestation de policiers devant Bercy pour leurs heures supplémentaires. [Afp – Jeudi 14 juin 2007]

Environ 500 policiers se sont rassemblés jeudi après-midi devant le ministère des Finances à Paris, à l’appel du Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire), pour demander le paiement de leurs heures supplémentaires.
Alors que des rassemblement avaient lieu au même moment dans plusieurs villes de France, une délégation dirigée par le secrétaire général du Snop, Dominique Achispon, a été reçue au ministère.
Les policiers, regroupés derrière une banderole affichant Heures supplémentaires, les policiers en colère, ont patienté devant le ministère, au son d’un biniou, pour entendre le compte-rendu du secrétaire général du Snop.
Après une demi-heure d’entretien avec le directeur de cabinet du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Eric Woerth, Dominique Achispon a estimé que leur message avait été « entendu », exigeant cependant un « geste concret » du « gouvernement ».
Se disant en « colère », il a déclaré que « cela fait dix ans que ministre après ministre on nous explique qu’il faut à tout prix régler ce problème », espérant « qu’enfin nous serons entendus ».
Lors de cet entretien, il a indiqué avoir dénoncé « la méthode qui consistait à appliquer un abattement à ces heures supplémentaires », précisant que « sur 100 heures supplémentaires, on voulait simplement discuter de 60 heures ».
Il s’est aussi insurgé sur le fait que ces heures seraient rémunérées « 9,75 euros brut, soit 7 euros net », estimant qu’une rémunération « acceptable » se situerait entre « 18 et 22 euros de l’heure ».
Le Snop estime qu’entre six à sept millions d’heures supplémentaires sont dues, depuis 1998, représentant quelque 160 millions d’euros.
Mercredi, dans un courrier adressé aux deux syndicats d’officiers, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, indiquait qu’« aucune décision n’a à ce jour été prise, ni aucun principe strictement arrêté sur les modalités de paiement » de ces heures dues. « Toutes les pistes sont et restent envisageables », ajoutait-elle,
A Bordeaux parmi la centaine de manifestants un commandant de police commentait: « on nous demande de plus en plus de travail, de faire des résultats, et on nous dit qu’on va nous enlever 40% de ces heures qu’on n’a pas passées en famille ».
A Marseille devant cinquante manifestants Frédérique Martin-Marcoz secrétaire départemental du Var a estimé qu’il n’est « pas question de travailler à perte », demandant le paiement « à un tarif décent ».
A Lyon, où une centaines de personnes s’étaient réunies, le responsable régional du Snop, Eric Segura, demandait lui que les policiers puissent « choisir entre la rémunération de ces heures et l’alimentation d’un compte épargne temps ».

 

Fillon confirme qu’il n’y aura pas de coup de pouce au Smic.

Filed under: < Emploi — eilema @ 12:18

//2004europeennes.lipietz.net/IMG/gif/SmicLDS.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs. © Charb

François Fillon confirme implicitement, dans une interview à paraître vendredi 15 juin dans Le Figaro, que le gouvernement ne donnera pas de « coup de pouce » au smic au-delà de l’augmentation légale prévue, de l’ordre de 2%. « Nous avons dit les choses clairement pendant la campagne », souligne le Premier ministre. « Ce système qui laisse chaque année au gouvernement le pouvoir discrétionnaire de donner un « coup de pouce » au smic correspond-il à la réalité économique et sociale ? », s’interroge-t-il. « L’option la plus raisonnable serait que les partenaires sociaux assument cette responsabilité. C’est ce qui se passe dans tous les autres pays. La deuxième option serait de créer un comité des sages qui donnerait un avis sur le sujet. Ma préférence va à la première option, au dialogue social et à la responsabilité », précise le Premier ministre. Lors de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’il donnerait un coup de pouce « à tous les salaires, pas au smic, qui concerne 17% des salariés ».

[Reuters – Jeudi 14 juin 2007, 20h13]

 

Travailler plus pour gagner plus ? 18.03.07

Sur le plateau de l’émission Mots Croisés, le 18 mars 2002, un explosif face à face DSK Sarkozy à propos du désormais célèbre Travailler plus pour gagner plus.