Le Sarkopithèque

LE SARKOPITHÈQUE A POUR BUT D’ARCHIVER PUIS DE RECOUPER LES INFORMATIONS ET RÉFLEXIONS RELATIVES AU CHEF DE L’ÉTAT, À SON GOUVERNEMENT ET À LEURS [MÉ]FAITS. Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République le 6 Mai 2007, jour de la Sainte-Prudence. Voyons-y un signe, et non un hasard.

Sarkozy, que faisait votre père pendant la Seconde Guerre Mondiale ? 02.08.09

Snut

Illustration : Snut

Ci-dessous, deux articles du Daily Mail/ Mail Online, relatifs à la décision de l’Exécutif français de ne pas inviter la Reine d’Angleterre à l’occasion des commémorations du 65ème anniversaire du Débarquement.

WHAT DID YOUR DAD DO IN THE WAR SARKOZY ? (Article de Peter Allen – 27 Mai 2009)

Sarkozy, que faisait VOTRE père pendant la Seconde Guerre Mondiale ?

Pour certains, il n’est pas impossible que les réticences du président Nicolas Sarkozy à inviter la Famille Royale du Royaume-Uni aux cérémonies du Débarquement proviennent du comportement peu glorieux de sa propre famille et de celle de sa femme Carla Bruni. (more…)

 

J’ai appris à lire au président Sarkozy 23.11.07

Paris Match, qui s’est donné pour mission de magnifier à tout prix le chef de l’État, nous propose une fois de plus un article magnifique. Cette fois-ci : Dieu le Père apprend à lire. Installez-vous confortablement, et préparez vos mouchoirs ; c’est édifiant !

Il n’avait que 5 ans en 1960 mais me murmurait : « Maîtresse, je vous aime. » Non, ce n’était pas un enfant coléreux. Il était timide et détestait se tromper. Jamais je ne l’ai vu se bagarrer, même quand on se moquait de ses yeux de cocker.

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Dans la mémoire d’une institutrice, il y a des élèves pour lesquels on garde un souvenir particulier. Et ce ne sont pas forcément les plus doués. Certains ont décrit Nicolas Sarkozy comme un enfant coléreux ; moi, je me souviens d’un petit garçon très affectueux et plutôt timide. A la récréation, au lieu de se précipiter avec ses camarades dans le couloir, il attendait que la classe se vide pour se retrouver seul quelques instants avec moi. Et il me déclarait, à voix basse, très sérieux : « Maîtresse, je vous aime, vous êtes la plus belle. » Je le revois, fier comme un pape, une main dans la mienne, ses petits soldats dans l’autre, traverser le corridor jusqu’à la porte vitrée. Seule sa maman connaissait cet innocent « secret d’amour ». Elle me rapporta que, le jour où il est rentré de l’école avec sa première croix d’honneur, « Nicki », comme elle le surnommait alors, lui demanda pour récompense l’autorisation de « déjeuner au réfectoire avec la demoiselle ».

Quand je pense que j’ai remis au président sa première décoration ! Pour apprendre à compter jusqu’à 100, nous disposions dans la classe d’un boulier géant. Je suis certaine qu’il s’en souvient encore. Le calcul n’était pas son fort. Et comme il détestait se tromper, il préférait s’aider du boulier plutôt que de répondre de tête. A chaque fois que je l’interrogeais, il répétait le même rituel. Qu’il était drôle avec son crayon pointé en direction du boulier ! Un œil fermé, très concentré, il comptait et recomptait avant d’annoncer, tout fier, en redressant la tête : « Je sais. » En revanche, apprendre à lire fut un vrai bonheur pour ce petit bonhomme qui était impatient de pouvoir découvrir seul les histoires que recelaient les livres. « Le loup, la bique et les biquets » était sa préférée : il adorait la fin, quand le méchant loup, cupide, finit brûlé dans la cheminée. Il répétait : « Ils sont malins les biquets, ils sont petits mais ils sont les plus forts ! » Nous avions dans l’équipe scolaire une dame très âgée [sur la photo, premier rang, en noir] que les enfants adoraient. Chaque matin, avant que les élèves entrent en classe, elle leur répétait la même devise : « Mes enfants, n’oubliez pas, le travail c’est le bouclier du cœur ! » Nicolas prenait alors son livre, le plaquait contre son cœur et répondait : « Je prends mon bouclier, Madame ! » Il a su déchiffrer un texte quelques semaines seulement après l’anniversaire de ses 5 ans, en janvier. Entre le « ou » et le « on », il a eu du mal… Jusqu’à la fin de l’année, il m’a demandé si c’était bien « le on qui marche sur un petit pont ».

D’un tempérament perfectionniste, il se vexait facilement s’il se trompait : il était capable de refaire trois, quatre fois ses lignes d’écriture. Mais je n’appréciais pas l’ascendant que son grand frère Guillaume tentait d’avoir sur Nicolas. Je trouvais que son aîné avait un sacré toupet du haut de ses 8 ans. Tous les jours, il venait au rapport : « Est-ce que Nicolas a bien travaillé ? » Invariablement je répondais « oui » et invariablement il me reposait la question le lendemain. Jusqu’à cette fois où Guillaume m’a entendue féliciter officiellement Nicolas devant leur grand-père, venu les chercher à la sortie de l’école. Quand il avait une très bonne note, le petit Nicolas me disait : « Mon grand-père va être fier. » Il lui vouait une folle admiration. Il ne cherchait pas spécialement les compliments mais il voulait faire plaisir. Même à ses camarades. Il était toujours le premier à les consoler quand ils avaient échoué à un devoir. Ce n’est pas si courant qu’à cet âge un enfant soit prévenant avec ses copains. C’est drôle, mais je me souviens qu’ils l’appelaient « Sarko ». A moi, il rectifiait à voix basse : « Maîtresse, ils ne savent pas mais mon vrai nom c’est Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa. » Jamais je ne l’ai vu se bagarrer, même quand on se moquait de ses « yeux de cocker ».

Quand je l’ai retrouvé adulte, il était tout jeune maire de Neuilly. Il m’a alors confié : « Vous savez, j’ai une somme de travail gigantesque à accomplir. Je voudrais tant parvenir au même niveau que Jacques Chirac, mais je ne suis pas sûr d’y arriver. » Le 6 mai, ces mots me sont revenus… Et je l’ai rappelé aux gamins que j’assiste en tant que soutien scolaire. Ils n’en revenaient pas que j’aie appris à lire, écrire et compter au président de la République. L’occasion de leur rappeler : « Quand on fait des efforts, le travail est toujours récompensé. »

 

Sarkozy, éternel Antigréviste 18.11.07

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14 Avril 1976, Nicolas Sarkozy prend la tête d’un mini défilé antigrévistes organisé par des étudiants de droite.

Sources : PCF

 

Nicolas Sarkozy : Biographie 12.07.07

En 1982, Jacques Attali est conseiller de François Mitterrand à l’Elysée. Il reçoit un message signé Nicolas Sarkozy :
« Jeune avocat gaulliste passionné par la politique, veut devenir Président de la République. A beaucoup d’admiration pour vous, souhaite vous rencontrer ».

Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa voit le jour le 28 janvier 1955 à Paris dans le XVIIe arrondissement. Il est le fils d’un aristocrate hongrois, Pal Sörkozy de Nagy-Bocsa, né à Budapest en 1928 où la famille possède des terres et un château (à Alatayan, à 100 km de Budapest).

En 1944, alors que l’armée rouge arrive aux portes de la Hongrie Hitlérienne, Pal Sörkozy de Nagy-Bocsa s’exile avec sa famille ; d’abord en Autriche puis en Allemagne. Il s’engage pour 5 sans la Légion Étrangère à Baden-Baden. Après avoir fait ses classes en Algérie à Sidi Bel-Abbès, déclaré inapte au service, il est démobilisé à Marseille en 1948. Il se lance alors dans la publicité. En 1949, Il rencontre Andrée Mallah, étudiante en droit, fille d’un médecin juif originaire de Salonique (Grèce).

Le frère de Nicolas Sarkozy, Guillaume Sarkozy, est né en juin 1950 et deviendra plus tard vice-président du Medef. Il fut chargé de mission à la direction de la sécurité civile au ministère de l’intérieur sous Giscard d’Estaing. Il est le PDG des Tissages de Picardie (Somme) qu’il dirige puis rachète à la famille de sa première femme. Après son entrée au Medef, il a supervisé la Commission sociale et l’Union des Textiles dont il devient le vice-président. François, né en 1957, est le deuxième frère de Nicolas. Il sera pédiatre puis chercheur en biologie. En 1959, le père de Nicolas Sarkozy quitte le domicile conjugal. La mère reprend alors ses études et devient avocate au barreau de Nanterre. Pal Sörkozy de Nagy-Bocsa va se remarier trois fois et aura deux enfants de son second mariage: Caroline et Olivier.

Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa (Nicolas Sarkozy) est un élève plutôt médiocre au lycée privé Saint-Louis de Monceau; il sera obligé de redoubler sa sixième au lycée Chaptal. Il obtient son baccalauréat B de justesse en 1973 (sans mention). La famille Sarközy de Nagy-Bocsa s’installe alors à Neuilly.
Nicolas Sarkozy adhère à l’UDR en 1974. Son premier éclat restera son élection comme conseiller municipal RPR de Neuilly en 1977 (jusqu’en 1983).

Nicolas va faire ses études à l’université Paris X d’où il sort un diplôme en Droit Public et en Sciences Politiques (Maîtrise de Droit Privé en 1978) puis il entre à l’Institut d’Études Politiques de Paris sans parvenir à obtenir de diplôme. Le 23 septembre 1982, Nicolas Sarkozy épouse Marie-Dominique Culioli, la fille d’un pharmacien Corse (Vico, au nord d’Ajaccio) dont il a deux fils, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1987). Le témoin de son mariage n’est autre que Charles Pasqua. En 1980, il devient le président du « Comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac ». En 1981, Nicolas Sarkozy, qui voudrait bien devenir journaliste, préfère finalement passer son Certificat d’Aptitude à la profession d’avocat comme sa mère. Il entre au cabinet de l’avocat Guy Danet.

En 1983, à 28 ans, il devient maire de Neuilly-sur-Seine (poste qu’il conservera jusqu’en 2002).

Sur cet épisode, Charles Pasqua, au micro des Grandes Gueules, RMC, 16.05.07 : « Il y a eu plusieurs événements. Premièrement, le Maire de Neuilly, Achille Peretti est mort brutalement. Donc sa succession n’était absolument pas préparée. Deuxièmement, il n’avait jamais été question pour moi de succéder à Achille Peretti. Je n’étais pas intéressé par ce poste. Ceux qui ont eu l’idée de me pousser éventuellement à ce poste, c’est Sarkozy lui-même. C’est Sarkozy et Balkany qui sont venus me chercher (j’étais à la clinique), pour me demander d’être candidat. J’ai dit à Sarkozy bon ben écoutez occupez-vous en, etc. Il s’en est occupé pour lui-même. Bon c’était un peu inélégant. C’était inutile parce que je n’étais pas candidat, je n’avais pas cette volonté d’être candidat ».

De 1983 à 1988, il est Conseiller régional d’Île-de-France. En 1986, Nicolas Sarkozy rencontre Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer Albenizil, la femme de Jacques Martin. De 1986 à 1988, il est Vice-Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, chargé de l’enseignement de la culture. En 1987, Nicolas Sarkozy est chargé de mission pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l’Intérieur de Charles Pasqua dans le Gouvernement de Jacques Chirac. Lors de la catastrophe de Tchernobyl, c’est lui qui met en place la campagne de désinformation prétendant que le nuage s’est arrêté aux frontières de la France. Cet épisode de sa vie politique a été retiré de sa biographie officielle sur le site internet du Ministère de l’Intérieur.
Il est élu député en 1988. De mars 1993 à janvier 1995, il est ministre du Budget et Porte-parole du gouvernement d’Édouard Balladur et sera chargé d’exercer provisoirement les fonctions du ministre de la communication. En 1995, Nicolas s’engage aux côtés d’Édouard Balladur dans la campagne présidentielle contre Jacques Chirac, qui est élu président et ne lui donne aucun poste.
Le 23 octobre 1996, Nicolas Sarkozy épouse Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer Albenizil à Neuilly-sur-Seine. Cécilia devient dès lors Cécilia Sarkozy. Nicolas et Cécilia auront un fils, Louis, né en 1997. Il fait alors de son épouse sa conseillère et même son chef de cabinet en tant que président de l’UMP. Dès 1993, Nicolas Sarkozy était membre du bureau politique du RPR. Il en fut le Porte-Parole de 1995 à 1997 puis le secrétaire général de 1998 à 1999. En 1999, il devient le temps d’un soupir président du RPR. Il conduit la liste RPR aux élections européennes qui sera couronnée par une défaite. En 1999, Nicolas est élu député au Parlement européen (Union pour l’Europe). Il cède son siège à Brice Hortefeux, président du Comité départemental RPR des Hauts-de-Seine (nommé ministre aux Collectivités territoriales par Dominique Galouzeau de Villepin le 2 juin 2005). En 2002, il s’active pour la réélection de Jacques Chirac qui lui préfèrera Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre… De mai 2002 à mars 2004, Nicolas Sarkozy disposera du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Intérieure dans les gouvernements Raffarin 1 et Raffarin 2. Du 31 mars 2004 au 29 novembre 2004, il est ministre de l’Économie et des Finances dans le gouvernement Raffarin 3. Suite au départ d’Alain Juppé pour causes judiciaires, Nicolas Sarkozy est parachuté président de l’UMP avec 85,1 % des voix. Il doit démissionner de l’Économie et des Finances sur ordre de Jacques Chirac. Remplacé par Hervé Gaymard, il retrouve le ministère de l’Intérieur dans le nouveau gouvernement de Dominique de Villepin qu’il cumule avec la présidence de l’UMP malgré l’interdiction imposée par Jacques Chirac le 14 juillet 2004.

Andrée, sa Mère : « Il était coléreux, assez bagarreur avec ses frères. Mais vraiment sympa en ce sens qu’il y avait quelque chose de très caractéristique : il n’avait peur de rien. Je pensais qu’il serait soldat, parce qu’il avait la manie de faire des défilés militaires, il y avait des soldats plein la chambre ; des bâtiments militaires, j’ai toujours pensé qu’il serait soldat ». (90 Minutes / Canal +)◊

André Santini : « Au fond de lui, il a plein de comptes à régler. Avec des gens qui l’ont méprisé, avec des gens qui n’ont pas cru en lui ou pas cru en sa mère ou en son père ». (90 Minutes / Canal +)

Guillaume Sarkozy, son frère : « Je dirais que le résumé de Nicolas c’est qu’il a toujours eu envie. Gamin il avait sûrement envie de choses qui n’étaient pas possibles. Donc il s’est démarqué par le pouvoir, par l’envie d’arriver, de faire des choses ». (90 Minutes / Canal +)

Nicolas Sarkozy : Biographie Officielle.

Je suis né à Paris il y a 52 ans, d’une mère française et d’un père qui a choisi la France lorsque son pays, la Hongrie, a été envahi par la Russie communiste. J’ai été élevé d’abord à Paris, puis à Neuilly où j’habite jusqu’à ce jour. Ma famille m’a enseigné les valeurs du gaullisme : l’amour de la France et le refus de la fatalité.

Après des études de droit et de sciences politiques, je suis devenu avocat à vingt-six ans. Pendant plus de vingt ans, j’ai exercé ce métier en plus de mes activités politiques. Il m’a permis de garder un contact quotidien avec la société française.

Je suis gaulliste depuis l’enfance, et c’est dans le parti gaulliste que j’ai toujours poursuivi ma carrière politique. J’étais encore un militant étudiant quand je fus élu conseiller municipal en 1977. Six ans plus tard, j’ai été élu maire de Neuilly. Je suis particulièrement fier d’avoir gardé la confiance des électeurs qui m’ont permis de servir à ce poste pendant dix-neuf ans. Parmi mes autres fonctions électives, j’ai été conseiller régional d’Ile-de-France, député à l’Assemblée Nationale et au Parlement européen et vice-président – puis, depuis 2004, président – du Conseil général des Hauts-de-Seine.

Je suis entré au gouvernement pour la première fois en 1993, comme ministre du budget et porte-parole du Premier ministre Edouard Balladur. après la victoire de Jacques Chirac en 2002, je suis revenu au gouvernement comme ministre de l’intérieur, puis ministre des finances en 2004. Dans ces deux postes, j’ai voulu montrer qu’avec de la volonté, ce qu’on croyait hors d’atteinte peut redevenir possible. La présence policière a augmenté dans les rues françaises, l’augmentation de la délinquance a été stoppée, Alstom a été sauvé de la faillite, EDF et GDF ont ouvert leur capital et les prix de détail ont baissé dans la grande distribution.

Quand les militants de l’UMP m’ont élu à la tête du parti en novembre 2004, j’ai quitté le gouvernement. J’y suis revenu en mai 2005, à la demande de Jacques Chirac, comme ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire.
J’ai été marié deux fois et j’ai trois enfants. Pierre et Jean, les deux aînés, voteront pour la première fois cette année dans des élections présidentielles et législatives. Leur soutien, comme celui de ma femme Cécilia et de mon plus jeune fils Louis, me sera, dans les mois qui viennent, plus précieux que je ne peux le dire.

Une Grolandesque Vidéo sur le village d’Alattyan
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