Le Sarkopithèque

LE SARKOPITHÈQUE A POUR BUT D’ARCHIVER PUIS DE RECOUPER LES INFORMATIONS ET RÉFLEXIONS RELATIVES AU CHEF DE L’ÉTAT, À SON GOUVERNEMENT ET À LEURS [MÉ]FAITS. Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République le 6 Mai 2007, jour de la Sainte-Prudence. Voyons-y un signe, et non un hasard.

Carrère-d’Encausse, légionnaire « libre » 31.03.08

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Ode à Hélène Carrère d’Encausse, dont le si sympathique franc-parler, notamment sur l’immigration, se voit enfin récompensé, avec une promotion au grade d’officier de la Légion d’honneur.

De la même façon, exactement, que les fiers paysans de la Beauce aiment à proclamer chaque année qu’après l’hiver le printemps vient, Hélène Carrère d’Encausse, de l’Académie française, a très longtemps prédit au doigt mouillé l’effondrement de l’URSS. Et, en effet, le Mur de Berlin est finalement tombé – lui gagnant des galons de pythie, de Nostradamusse, d’experte ès-toutes-les-Russies.

Aussi fut-ce de Moscou, enfin libérée du joug du soviétisme, qu’elle délivra au monde, et au mois de novembre 2005, alors qu’une longue révolte soulevait nos banlieues, sa nouvelle vaticination – non plus, cette fois, sur les ravages du collectivisme rouge, mais bien plutôt sur la sauvagerie coutumière des Noirs des cités françaises.

Un message plus que douteux

« Ces gens », expliqua-t-elle pour une chaîne de télévision russe, et dans un débondage d’un autre siècle, « ils viennent directement de leurs villages africains. Or, la ville de Paris et les autres villes d’Europe, ce ne sont pas des villages africains. Par exemple, tout le monde s’étonne : pourquoi les enfants africains sont dans la rue et pas à l’école ? Pourquoi leurs parents ne peuvent pas acheter un appartement ? C’est clair, pourquoi : beaucoup de ces Africains, je vous le dis, sont polygames. Dans un appartement, il y a trois ou quatre femmes et 25 enfants. Ils sont tellement bondés que ce ne sont plus des appartements, mais Dieu sait quoi ! On comprend pourquoi ces enfants courent dans les rues »…

Lancée, elle ajouta : « La télévision française est tellement politiquement correcte que cela en est un cauchemar. Nous avons des lois qui auraient pu être imaginées par Staline. Vous allez en prison si vous dites qu’il y a cinq Juifs ou dix Noirs à la télévision. Les gens ne peuvent pas exprimer leur opinion sur les groupes ethniques, sur la Seconde guerre mondiale et sur beaucoup d’autres choses. On vous juge tout de suite pour infraction ». (Elle se garda cependant, et prudemment, de mieux préciser quelles opinions, précisément, les gens ne pouvaient pas exprimer, sur la Seconde guerre mondiale, sans être aussitôt poursuivis pour infraction par une justice tatillonne…) (more…)

 

Rumeur[s], Promesse[s] et tentative[s] 17.10.07

Le Président songerait à remplacer Augustin de Romanet (Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations depuis Mars 2007) par le secrétaire-adjoint de l’Élysée, François Pérol (1).

Confidences d’Oscar Temaru, Président de la Polynésie, à sa sortie de l’Élysée « Le Président m’a dit clairement que, si je gagnais ces élections (les élections territoriales de Janvier), il serait prêt à travailler avec moi » (2).

Jean-Marie Cavada, député européen, n’exclut pas de rejoindre le gouvernement tout en demandant « À voir dans quelles conditions » (3).

[(1) Le Canard Enchaîné du Mercredi 17 Octobre 2007♥(2) Le Monde du 11 Octobre 2007(3) Canal+, le 13 Octobre 2007]

 

Sarkozy chasseur de têtes pour Elkabbach 22.02.07

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Jean-Pierre Elkabbach, directeur d’antenne d’ Europe 1, cherchait un journaliste politique en charge de l’UMP. Il a eu recours aux bons conseils de Nicolas Sarkozy pour affiner son choix, comme le révèle le Canard enchainé du 22 février 2006.

Selon l’hebdomadaire satirique, un journaliste qui voyageait avec quelques collègues dans l’avion de Nicolas Sarkozy, le 10 février, à destination de Chamonix, a interrogé le ministre au sujet de rumeurs qui circulaient dans la rédaction d’Europe 1. Nicolas Sarkozy a alors confirmé que Jean-Pierre Elkabbach l’avait consulté au sujet du remplacement de Caroline Roux.

Pas gêné le moins du monde, le ministre a répondu : « bien sûr. J’ai été ministre de la Communication. Je suis ça de près, ça fait partie du travail politique. Si vous saviez. Il n’y a pas qu’Elkabbach qui fait cela… ».

Suite à cet aveu, Elkabbach doit se fendre d’une mise au point auprès des journalistes d’Europe 1. Mal à l’aise, il reconnaît les faits. Puis il se lance dans une improbable explication, selon laquelle il serait normal de consulter les politiques pour recruter des journalistes pas trop près du pouvoir…

« C’est la démarche classique de tout chef d’entreprise pour choisir les meilleurs, les plus libres et les plus indépendants », a expliqué Jean-Pierre Elkabbach aux journalistes du Canard. « J’ai dit à Nicolas Sarkozy : « Est-ce que tu connais, dans la nouvelle génération qui émerge, qui sont les meilleurs ? ». Il m’a donné deux ou trois noms qui étaient déjà dans ma liste… », « D’ailleurs, ces noms-là ne seront pas retenus », a-t-il promis.

Sources : Acrimed, Le Placide