Le Sarkopithèque

LE SARKOPITHÈQUE A POUR BUT D’ARCHIVER PUIS DE RECOUPER LES INFORMATIONS ET RÉFLEXIONS RELATIVES AU CHEF DE L’ÉTAT, À SON GOUVERNEMENT ET À LEURS [MÉ]FAITS. Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République le 6 Mai 2007, jour de la Sainte-Prudence. Voyons-y un signe, et non un hasard.

Sarkozy, que faisait votre père pendant la Seconde Guerre Mondiale ? 02.08.09

Snut

Illustration : Snut

Ci-dessous, deux articles du Daily Mail/ Mail Online, relatifs à la décision de l’Exécutif français de ne pas inviter la Reine d’Angleterre à l’occasion des commémorations du 65ème anniversaire du Débarquement.

WHAT DID YOUR DAD DO IN THE WAR SARKOZY ? (Article de Peter Allen – 27 Mai 2009)

Sarkozy, que faisait VOTRE père pendant la Seconde Guerre Mondiale ?

Pour certains, il n’est pas impossible que les réticences du président Nicolas Sarkozy à inviter la Famille Royale du Royaume-Uni aux cérémonies du Débarquement proviennent du comportement peu glorieux de sa propre famille et de celle de sa femme Carla Bruni. (more…)

 

Les bijoux de l’ex première dame 02.03.09

ceciliaattiaslacombeIllustration : Lacombe

Comme l’annonçait Le Parisien du 29 janvier 2009, citant l’estimation donnée par la police, Cécilia Attias s’est fait dérober « 500 000 euros en bijoux, colliers et parures« . Un vol perpétré début janvier dans un appartement de Neuilly alors inoccupé.

Et comme le relève Le Canard Enchaîné « La valeur de ce larcin pose un amusant problème« . En effet, si l’on se réfère à la déclaration de situation patrimoniale de Sieur Sarkozy, sous le titre « Collections, objets d’art, bijoux, pierres précieuses, or« , le couple avait indiqué la mention « Néant« .

On peut donc en déduire que Richard Attias a été très largement et très rapidement généreux avec sa nouvelle conquête. À moins que…

Source : Le Canard Enchaîné du 04 Février 2009

 

Carla ? Absente ! 11.12.08

carla_dakar

Le 1er décembre dernier, l’épouse du Président de la République a présenté sa mission auprès du Fonds Mondial de lutte contre le sida à l’Hôtel de Marigny, en face du Palais de l’Elysée.

Lors de son discours, Carla Bruni-Sarkozy a souhaité s’engager pour l’éducation : « Je voudrais multiplier, développer les projets d’éducation dans les pays les plus touchés, aider à dédiaboliser cette maladie« . Autre projet de l’ambassadrice, son futur déplacement auprès des victimes du Sida: « C’est mon intention d’aller sur le terrain« .

Carla Bruni-Sarkozy insiste : « J’aurais plus d’impact » et la première dame de France souhaite donner plus de « substance » à ses déplacements officiels.

Un beau discours, de beaux projets… Mais voilà, comme toujours il y a les discours et les actes…

Ainsi Carla Bruni-Sarkozy devait participer le 4 décembre à Dakar à une table ronde intitulée : « Les premières dames de l’Afrique et le VIH. » Cette table ronde était organisée, sous l’égide de l’ONU, dans le cadre de la XVe conférence internationale sur le sida en Afrique.La participation de Carla Bruni-Sarkozy était annoncée, en présence notamment des épouses des présidents du Sénégal, du Cameroun, du Mali, du Rwanda…

Mais voilà, Carla Bruni-Sarkozy ne s’est pas rendue à Dakar ! Serait-ce le premier faux-pas de madame l’ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le sida ? Sans compter que son absence a provoqué une énorme déception à Dakar, dans les rangs des participants à la table ronde…

(Article : Le Post. Source : Le Parisien.fr, AOL)

 

L’état, c’est Carla et Valéria 14.10.08

L’Etat, c’est Carla et Valeria.
Pour le quotidien de centre gauche romain Il Riformista, le rôle des sœurs Bruni dans le refus de Nicolas Sarkozy d’extrader l’ancienne terroriste Marina Petrella relève de l’absolutisme.

Article du journal Il Reformista, relayé dans Courrier International :

Depuis trois lustres, la vulgate antiberlusconienne attribue au Cavaliere et à sa cour les pires dérives, y compris celle d’un népotisme élargi aux maîtresses présumées hissées au pouvoir. Et pourtant, dans la galerie des lieux communs à l’encontre le chef du gouvernement italien, les critiques du berlusconisme ne trouveront jamais une scène qui puisse rappeler, même de loin, celle à laquelle on a assisté dimanche dernier en France lorsque la femme d’un président de la République rend visite à une terroriste malade pour lui annoncer joyeusement : « J’ai un message de la part de mon mari, vous ne serez pas extradée. » Oui, il s’agit de la soudaine volte-face transalpine au sujet de l’extradition de Marina Petrella, membre des Brigades rouges, dû aux pressions exercées sur Nicolas Sarkozy par son épouse Carla Bruni et sa belle-sœur Valeria. Un revirement sans précédent dans les relations entre les deux pays, voire dans l’ensemble du droit international, et qui autorise dorénavant les sœurs Bruni – pardon, la famille Bruni, y compris la maman qui suit sa fille dans les voyages officiels – à prononcer solennellement : L’Etat, c’est nous*. La reine Carla ou le Roi-Soleil.

Pour convaincre Nicolas Sarkozy, la famille Bruni a utilisé des raisons humanitaires. « On ne pouvait pas laisser mourir cette femme« , a-t-on pu entendre. Olga D’Antona, veuve d’un juriste assassiné par les Brigades rouges en 1999 et militante de gauche, a répondu justement que c’est « une décision d’autant plus inacceptable que l’Etat italien ne torture personne« . Certes, les pressions morales de la famille italienne arrivée à l’Elysée trouvent leurs racines dans la doctrine Mitterrand. [En 1985, le président François Mitterrand s’engagea à ne pas extrader les anciens activistes et terroristes italiens d’extrême gauche ayant rompu avec leurs engagements pris lors des « années de plomb ».] Mais ce qui s’est passé le 12 octobre va au-delà. Une décision prise entre deux Etats souverains (l’extradition de Marina Petrella) a été remise en cause par la femme du président. Où est donc la grandeur* française ? Avec cette volte-face, la France se précipite dans une petitesse digne d’une monarchie absolue. En définitive, Nicolas Sarkozy, au lieu de se comporter en président, s’est comporté en mari.

* En français dans le texte.

 

Carla, Valéria et Marina

Il suffit de lire les Appels à soutien du Réseau Éducation Sans Frontières pour constater que chaque jour sont expulsés de France des personnes menacées de mort ou de représailles dans leur pays d’origine. Le devenir de ceux-là importe peu à notre dirigeant, à sa femme « de gauche », et au ministre de la rafle et du drapeau. Ce ne fut pas le cas en ce qui concerne Marina Petrella, comme nous le révèle Libération.

Carla Bruni-Sarkozy raconte à Libération qu’accompagnée de sa soeur la réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi, elle est allée prévenir dès mercredi après-midi Marina Petrella qu’elle ne serait pas extradée.

Carla Bruni-Sarkozy parle « d’un message de la part de mon mari », celui qu’elle est allée porter avec sa soeur, l’actrice et réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi, à Marina Petrella, à l’hôpital Sainte-Anne, mercredi dernier vers 16h30. Le message est simple mais lourd de sens : « Vous ne serez pas extradée vers l’Italie », sont venues dire la première dame et sa soeur, à l’ancienne activiste italienne, « très affaiblie, mais très calme », confie Carla Bruni à Libération.

Le rendez-vous aurait duré une demi-heure. « A la fin de notre entrevue, je lui ai demandé d’essayer de se réalimenter, au moins d’essayer de recommencer à boire », raconte Carla Bruni-Sarkozy, qui se dit « contente » de la décision officialisée aujourd’hui par l’Elysée. « On ne pouvait pas laisser cette femme mourir, ajoute-t-elle. La situation était devenue intolérable, dangereuse ». Et Carla Bruni-Sarkozy de préciser que la décision de Nicolas Sarkozy, prise en vertue de la clause humanitaire de la convention d’extradition européenne de 1957, « ne se soustrait pas à la justice italienne ».

Selon le récit de Carla Bruni-Sarkozy, le chef de l’Etat, qui a à plusieurs reprises rencontré le médecin psychiatre et l’avocate de Marina Petrella, a pris sa décision après s’être aperçu que même sortie de prison, « elle ne guérissait pas ». La dernière rencontre entre le chef de l’Etat et le médecin de Marina Petrella remonterait selon Carla Bruni-Sarkozy à « une dizaine de jours ».

A part ce rôle de messagère de bonne nouvelle, la première dame de France, dont la famille avait quitté l’Italie à l’époque « des années de plomb », confie avoir eu au téléphone une des filles de l’ex-activiste, il y a une dizaine de jours et hier samedi pour lui confirmer l’annulation de la procédure d’extradition. Mais c’est « à la pugnacité » de sa soeur Valeria, qui « tout au long de ces deux derniers mois a fréquemment parlé de ce sujet avec mon mari », qu’elle attribue le rôle « d’alerte » joué auprès du Président.

Article : Libération

 

Pierre Sarkozy producteur de rap : ça coince ! 09.04.08

Pierre Sarkozy, un des fils de Nicolas Sarkozy, préfère le hip-hop à la politique, contre l’avis du paternel. La carrière musicale du fils aîné du Président fait grincer quelques dents. Et pas seulement à l’Élysée.

[…] Si Nicolas est suffisamment mélomane pour épouser une vedette du Top 50 en privé, le Président ne cache toutefois pas qu’il aurait souhaité une autre carrière pour son aîné. « Producteur de musique, ça va encore, mais producteur de rap, ça coince », raconte un proche de la famille. Le Président a d’ailleurs passé un deal avec son fiston. « Ok pour le hip-hop […] tant que tu continues tes études, mais attention, je ne te donne pas un rond », l’avait-il averti.

En novembre dernier, Pierre était du voyage officiel en Chine. Et le « cas Pierre » avait alors même fait l’objet d’un échange au plus haut niveau entre les deux chefs d’État. S’adressant au président Chinois, devant un parterre de chefs d’entreprise, Nicolas avait lancé : « on va vous l’envoyer en stage, il a besoin d’autorité ».

Mais à la rééducation par le travail, Pierre préfère continuer de fréquenter la « racaille », sous le pseudonyme de « Mosey », ce qui, en anglais, peut se traduire par « Flâner ». Si papa veut nettoyer les banlieues au Kärcher, Pierre travaille étroitement sous cette identité d’emprunt avec des artistes parmi les plus engagés contre son paternel.

Mosey / Pierre Sarkozy est donc producteur de hip-hop. Il a récemment composé la musique d’une émission présentée par les frères Bogdanov sur France 2 et s’occupe activement d’un groupe, « Da Cream Chantilly » (du pur rap). Pierre a même produit le DVD making-of de Jamel Debbouze. Un comble lorsque l’on songe que ce dernier s’était – un temps – affiché comme l’un des plus farouches partisans de Ségolène Royal à l’élection présidentielle.

Si Sarkozy ministre de l’Intérieur avait multiplié les plaintes contre plusieurs groupes de rap, son fiston aime, lui, la compagnie de Dr Dre, le pionnier du rap Outre-Atlantique (rien que ça) ou encore de Timbaland, le plus gros producteur américain de R&B.

Un peu d’orthodoxie politique quand même, puisque Pierre s’apprête à produire le nouvel album de Doc Gynéco. Le Doc, entre ses soucis avec le fisc et sa maison de disque qui l’avait viré en 2004 parce qu’il ne vendait plus assez de disques, s’était engagé pour Sarko. Tout s’arrange, puisque Doc Gynéco vient tout juste de gagner son procès contre EMI.

Mais, même discrète, la présence d’un Sarkozy dans le milieu ne passe pas tout à fait inaperçue. En octobre dernier, la rappeuse au vitriol Casey – originaire de Seine-Saint-Denis – un brin parano, a tenté de sonner le tocsin : « Attention, le fils de Sarkozy essaie de nous refiler ses prods sous le nom de Mosey, faites gaffe », avait-elle lancé lors d’un concert au Nouveau Casino, à Paris. Pas toujours facile de s’intégrer.

Article : Bakchich

 

Mariage de Cécilia : Paris Match [s’auto]censure 23.03.08

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Olivier Royant craindrait-il de subir le sort de son prédécesseur, Alain Genestar ? Le directeur de la rédaction de Paris Match vient de refuser un scoop que deux de ses journalistes lui apportaient sur un plateau d’argent. Le genre de scoop qui n’aurait pas bouleversé la marche du monde, loin s’en faut. Mais qui aurait très certainement propulsé les ventes de l’hebdomadaire vers des sommets et rendu jaloux tout ce que la planète compte de journalistes « people » : suivre de l’intérieur le mariage de Cécilia Ciganer Albeniz ex-Sarkozy avec Richard Attias. La fête débute ce vendredi et se poursuivra jusqu’à dimanche, entre le Connecticut et New York.

La semaine dernière, un journaliste et un photographe de Match étaient à Dakar pour couvrir le sommet de l’Organisation de la conférence islamique. On ne sait pas si l’hebdo publiera une analyse sur la dimension politique de cet événement, qui a rassemblé 57 chefs d’Etat.

En revanche, un portrait de l’organisateur devrait paraître la semaine prochaine : Richard Attias, PDG de l’agence événementielle Publicis Live, a été croqué « in situ », en plein travail, par les deux journalistes. Il les a d’ailleurs invités à déjeuner, avec sa promise, Cécilia. Pendant le repas, le couple propose aux journalistes de suivre leurs noces de l’intérieur. Et promet qu’ils seront les seuls dans ce cas.

Contrairement à tout rédacteur en chef normalement constitué, Olivier Royant n’a pas sauté de joie quand il a appris la nouvelle. Il a même refusé la proposition. Match ne suivra pas la fête en exclusivité. Alors que des journalistes maison lui apportaient un scoop, la rédaction en chef préfère être logée à la même enseigne que le reste de la presse spécialisée dans les heurs et malheurs des « grands de ce monde », en restant à l’extérieur de la noce. Match enverra des paparazzis considérés comme les plus chers de la place parisienne. Résumons : l’hebdo aura moins bien pour plus cher.

Mais comment expliquer une décision si farfelue ? Joint par Rue89, Olivier Royant nous a renvoyé vers Laurent Valdiguié, un des rédacteurs en chef du magazine. Lequel nous a déclaré : « La chaîne de tout ce que vous dites n’est pas tout à fait vraie », tout en refusant de nous dire ce qui serait « vrai ». Selon nos informations, Royant a pourtant dû expliquer sa décision devant la rédaction.

La raison se trouve peut-être dans le funeste sort d’Alain Genestar. Alors qu’il dirigeait la rédaction de Paris Match, il avait publié un reportage montrant Richard Attias à New York en amoureuse posture avec celle qui était encore l’épouse de Nicolas Sarkozy. Paris Match appartenant à Lagardère, dont le patron Arnaud se considère comme le « frère » du mari trompé, la carrière d’Alain Genestar dans ce groupe avait fait long feu.

Trois ans plus tard, l’eau a coulé sous le pont des Soupirs, Cécilia épouse son amant, son ex-mari a déjà convolé avec une autre. Et les dirigeants de Lagardère ont retenu la leçon : plutôt que de froisser la susceptibilité du Président, mieux vaut s’autocensurer. Tant pis si ça coûte plus cher en rapportant moins, et si les lecteurs de Match, qui avaient eu droit à un reportage dithyrambique « Dans la vie de Nicolas Sarkozy », échapperont à l’intimité d’un moment si romantique.

Invités à la noce, Rachida Dati, David Martinon, Isabelle Balkany ont décliné. L’ire présidentielle, ils connaissent aussi…

Quelle sera la nouvelle vie de Cécilia désormais Attias ? Elle devrait revenir s’installer à Neuilly. Le couple met la dernière main à l’aménagement d’un hôtel particulier dans la ville où elle a habité pendant plus de 15 ans. Travaillera-t-elle aux côtés de son nouveau mari, publicitaire et organisateur d’événements internationaux comme les rencontres annuelles de Davos, en Suisse ? Attias répond ce mois ci dans le magazine L’Optimum : « Elle n’a pas été recrutée par PublicisLive », la société qu’il préside, une filiale de Publicis.

Richard, dans cette interview, fait une gentillesse à sa nouvelle moitié, qu’il a connu en tant qu’organisatrice d’un congrès de l’UMP, en 2003 : « C’est l’une des meilleures qu’il m’ai été donné de rencontrer, à la fois dans la réflexion stratégique et l’approche opérationnelle. Elle possède un don inné au-delà de sa propre expérience. Je l’encourage pour ma part à se remettre un jour aux manettes ». Si c’est pas une promesse d’embauche, ça y ressemble fort.

Source : Rue89 I Bakchich I Illustration © Goubelle

 

Jean Sarkozy : drôlement plus grand que son père 10.03.08

 

Encore une Première dame qui ne vote pas ! 09.03.08

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La nouvelle femme de Nicolas Sarkozy, l’Italienne Carla Bruni, ne votera ni au premier ni au second tour des municipales. Et pour cause : la demande de naturalisation qu’elle a déposé au lendemain de leur mariage, début février 2008, n’est toujours pas arrivée à son terme et ne devrait pas l’être avant dimanche prochain 16 mars, jour du second tour. Les délais de procédure, semblable à ceux qui s’appliquent à tout citoyen, empêchent la naturalisation-express. Après Cécilia, qui n’avait pas souhaité voter au second tour de la présidentielle en mai 2007, Carla Sarkozy ne se rendra donc pas aux urnes.

Source : Bakchich I Illustration © Jul

 

Nicolas et Carla à Buckingham : Le malaise 23.02.08

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Le président, la reine et le cadeau de mariage.

A Buckingham, Carla Bruni chantera-t-elle une chanson ? Et quel présent offrir à ce « jeune couple » tellement kitsch ?
Les 26, 27 et 28 mars prochain [selon Buckingham Palace], lors de la visite d’État de Nicolas Sarkozy et de sa nouvelle épouse, Carla, en Grande-Bretagne, il faudra à Sa Gracieuse Majesté tous ses talents de diplomate pour les accueillir avec le sourire. Selon un proche de la cour, leur séjour chez les Windsor n’est pas sans inquiéter la famille royale. « Sa Majesté jouera à la perfection son rôle d’hôtesse, comme toujours, mais il est indubitable que certains craignent que nous ne soyons utilisés comme décor d’exception pour le prochain épisode du soap opera du président français », me dit-on. Car les informations venues de France agacent de plus en plus Buckingham.

Dans une interview donnée récemment, Mme Sarkozy a trouvé « grisante » l’idée de sa prochaine rencontre avec la reine, avant de décrire le couple qu’elle forme avec le président français comme vivant « up tempo » [« Les amoureux, on le sait, ont leur propre temps. Le nôtre est up tempo », interview dans L’Express du 13 février 2008].

Dans une autre publication, on apprend par ailleurs qu’elle souhaiterait emporter sa guitare pour jouer à la souveraine une chanson qui dit notamment « Mon monde est meilleur quand tu es avec moi parce que tu es ma reine » . Selon mon informateur, Elisabeth II n’est pas particulièrement enthousiasmée par la récente union de Nicolas Sarkozy et a décidé de ne pas envoyer de cadeau de mariage, ce qui pourrait bien être jugé méprisant, surtout à la veille d’une visite officielle.

Dans le monde de la symbolique royale, on cogite aussi intensément sur ce que pourrait être le cadeau de bienvenue offert au président français. Comme l’explique un porte-parole, « il n’est pas dans les habitudes de la reine d’offrir des cadeaux de mariage lorsqu’elle ne connaît pas personnellement les mariés. Et nous n’avons pas encore décidé de ce que nous offririons au couple présidentiel à son arrivée à Londres. » Le premier jour sera le moment le plus délicat de la visite, la reine devant recevoir le président et la première dame pour un déjeuner privé. Ensuite, le protocole reprendra ses droits pour régir plus strictement le déroulé des événements. Et puis, si Carla finit vraiment par sortir sa guitare, au moins sait-on que Sa Majesté est passée maîtresse dans l’art d’accueillir avec courtoisie les spectacles les plus incongrus.

[Source : Article d’Olivier Marre paru dans The Observer (in Courrier International) I Illustration © Dave Brown / The Independent]

 

Carla Bruni et Nicolas Sarkozy : Mariés ! 02.02.08

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Carla Bruni est devenue officiellement samedi la nouvelle première dame de France. « Mme Carla Bruni-Tedeschi et M. Nicolas Sarkozy annoncent qu’ils se sont mariés ce matin en présence de leurs familles dans la plus stricte intimité », a fait savoir l’Elysée dans un bref communiqué.

Les témoins ? Pour Nicolas Sarkozy : Nicolas Bazire, actuel n°2 du groupe de luxe LVMH. Pour Carla Bruni : Mathilde Agostinelli, responsable de la communication chez Prada.

Ce soir, une grande fête sera donnée par le nouveau couple à la résidence de la Lanterne, à Versailles. Aux frais de qui ?

 

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni attaquent Ryanair 30.01.08

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Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont assigné en référé la compagnie low-cost Ryanair pour atteinte au droit à l’image, suite à l’utilisation d’une photo de leur couple pour une publicité parue lundi dans Le Parisien / Aujourd’hui en France. L’audience se tiendra jeudi à 15h30 devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris.

Le chef de l’État réclame un euro de dommages et intérêts, Carla Bruni, 500.000 euros.

Dans son assignation, l’avocat du couple, Me Thierry Herzog, rappelle que le tarif moyen des droits d’utilisation de l’image de Carla Bruni « sur le seul territoire français est habituellement négocié aux alentours de 500.000 euros ».
Selon une avocate spécialisée dans le droit de la presse, contactée par 20minutes.fr, l’Elysée « aura du mal à gagner car les faits sur la vie privée révélés sont déjà connus de tous ». Si Le Parisien est visé par la plainte, ce serait, selon elle, la première fois dans la Vème République qu’un président de la République en exercice porte plainte contre un journal.

20 Minutes

 

La [future] première dame expose ses charmes 22.01.08

C’est le quotidien El Pais qui nous l’apprend : L’ex-top-modèle Carla Bruni (très accessoirement actuelle compagne d’un chef d’état – le nôtre, en l’occurrence), a accepté de poser nue pour le prochain numéro du magazine masculin de prestige espagnol DT. Allongée sur le dos, les bras repliés sur la poitrine et uniquement vêtue de bottes et d’une alliance, elle a simplement indiqué qu’elle ne devrait pas accompagner Nicolas Sarkozy les 25 et 26 janvier prochain en voyage officiel en Inde.

À titre de comparaison, la pestilentielle femme du tout aussi pestilentiel Jean-Marie Le Pen avait eu la « pudeur » d’attendre leur séparation pour poser dans PlayBoy. C’est sans doute cela, aussi, la rupture selon Sarkozy.

 

Guaino, où le monde à l’envers 15.01.08

Rapport aux deux rumeurs qui circulent sur le Web (le mariage de Carla Bruni et de Nicolas Sarkozy serait célébré et Madame serait enceinte), le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a déclaré sur France-2 craindre « que cette curiosité malsaine et obsessionnelle des médias [pour la vie privée du président] soit exactement le contraire, pour moi, du progrès et de la civilisation ». C’est une blague, monsieur J’inverse-le-problème ?

 

Carla passe avant la France 10.01.08

C’est ce qu’on pourrait conclure à la lecture de ces propos de Fillon à l’adresse de ses proches le 3 Janvier. « Il rigole pour un rien. Il a envie de raconter des blagues ou de parler fesses. » « Quand on parle au président, il n’écoute pas toujours. Il annule des rendez-vous, ce qui ne lui ressemble guère. Je me demande comment va se terminer cette histoire. » (1)

Le Canard Enchaîné du 09 Janvier 2008

 

Lavage de linge sale en public

En pleine romance avec Carla Bruni, voici le chef de l‘Etat rattrapé par les révélations de l’ex-First Lady. Claude Askolovitch a lu, pour Le Nouvel Observateur, trois livres-événements consacrés à Cécilia.

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Quelques nouvelles de la République. “Nicolas est un sauteur”. Bien. Quoi d’autre? “Nicolas est pingre.” Mais encore? “Un homme qui n’aime personne, même pas ses enfants.” Et puis? “Il a un côté ridicule. Il n’est pas digne. Nicolas, il ne fait pas Président de la République, il a un réel problème de comportement.” Résumons donc. La France est présidée par un sauteur doublé d’un radin, un agité incapable d’amour et dépourvu de dignité… Ainsi parle Cécilia de Nicolas Sarkozy, dans des confidences recueillies au fil de l’amertume par la journaliste Anna Bitton, et offertes à l’édification du peuple dans un livre-portrait, Cécilia (1).

Conçu comme un ouvrage amical – que l’auteur a même dédié à son héroïne – il se révèle, à la lecture, d’une cruauté implacable. Pour Sarkozy, évidemment. Mais également pour Cécilia, froide impératrice devenue pitoyable imprécatrice : incroyablement fleur bleue, déconcertante de naïveté, pauvre petite fille riche addicte au shopping, s’amusant à emprunter les couloirs de bus pour constater la surprise des flics, gémissant sur sa pension insuffisante avec l’inconscience des bien-nantis : “Même en renégociant la pension alimentaire, j’obtiendrai quoi ? Mille ou deux mille euros de plus ? Ce n’est pas avec cela que je vais pouvoir vivre ? Nicolas ne va pas laisser son fils sous les ponts quand même!” (more…)

 

Carla Bruni veille au grain 09.01.08

Les journalistes Denis Demonpion et Laurent Léger, auteurs de « Cécilia. La face cachée de l’ex-première dame » viennent de commencer la promotion de leur hagiographique ouvrage. Invités ce matin sur RTL, les deux auteurs nous apprennent que Carla Bruni s’est déjà érigée en femme maîtresse, en prenant en charge l’agenda privé du Président. Contrôlant désormais les listes d’invités aux soirées – notamment – elle a décidé d’en réduire l’accès à tous ceux qui sont restés proches de Cécilia Sarkozy, Dati et Martinon en tête. C’est émouvant, un amour si jeune et déjà si vénal…

Et juste histoire de rire, saluons l’originalité du président, qui a offert à Carla Bruni la même bague que celle de Cécilia Sarkozy.

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80.ooo euros de cadeaux échangés entre Carla Bruni et Nicolas Sarkozy. Reste juste à espérer que ce n’est pas le contribuable qui paye les deux anneaux Dior Joaillerie sertis de pierres précieuses que le président a acheté. Le modèle Cupidon est une bague en or blanc incrustée de diamants et d’un spinelle rouge ; le modèle Cœur Romantique est lui aussi en or blanc, sertie de diamants dévoilant en son centre une tourmaline rose vif en forme de cœur.
 

Carla Bruni et Nicolas Sarkozy : Mariage ! 06.01.08

À trop fréquenter Bigard, Nicolas Sarkozy confond désormais discours et one-man show.
C’est aussi mal joué, c’est gras, ça n’est pas drôle, et ça aurait même tendance à être pitoyable.
Le président-qui-s’écoute-parler va donc se marier :
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RAPPEL :
« J’ai été élu par les Français pour trouver des solutions à leurs problèmes, pas pour commenter ma vie privée. »
Lisbonne, 19 octobre 2007
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Bientôt mariés, c’est ce qu’affirme le JDD, qui nous annonce que le 9 février prochain, le président et sa Bruni de Carla seront unis par les liens du remariage. David Martinon – désormais rompu à l’exercice – estime de son côté qu’il n’a « rien à déclarer ». Le montant des noces fastueuses qui nous attendent, c’est possible ?
 

Français : Madame la présidente ! Carla Bruni, 1 mètre 76 17.12.07

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Après avoir succédé à Jacques Chirac et Jacques Martin, Nicolas Sarkozy succède à Mick Jagger, Eric Clapton, Donald Trump, Vincent Perez, Arno Klarsfeld, Charles Berling, Jean-Paul et Raphaël Enthoven au bras de Carla Bruni.

Une grève un divorce, un tyran une idylle… Bien vu ! On nage en plein « rêve ».

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la presse en parle (et que le président « prend cher »)…

La Stampa (Italie) « M. Sarkozy a réellement demandé à Carla de l’épouser, ce n’est pas une rumeur« .

Süddeutsche Zeitung (centre-gauche / Allemagne) « la plus grande passion de Carla Bruni sont les hommes« , la chanteuse « tombe souvent éternellement amoureuse« . « Les présidents français savent tout de l’érotisme du pouvoir« , ajoute le quotidien.

Frankfurter Rundschau (gauche / Allemagne) « Que serait une collectionneuse d’hommes sans un chef d’Etat dans sa collection ? »

Bild (Allemagne) La Une : « Sarkozy aime un top model, super-riche, super-intelligente, super-belle et… 13 cm plus grande que lui. »

L’Evénement

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The Guardian (gauche / Angleterre) « La fille de la Rive Gauche et le garçon de la Rive Droite : Sarkozy dévoile son nouvel amour« . « Bruni va à merveille avec la politique d’ouverture » du gouvernement, ironise-t-il.

Times « Sarko sort avec une célèbre croqueuse d’hommes« .

The Independent « Vous savez que vous vieillissez quand le président français sort avec l’ancienne petite amie de Mick Jagger« .

24 Heures (Édition Suisse) « Même en amour, Sarkozy fait vite et fort« .

La Tribune de Genève énumère les précédents compagnons de Carla, n’y voyant « rien de très prometteur pour un homme qui apprécie une certaine stabilité affective« .

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Le Temps

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Le Vif – L’express

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Le Matin

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El Pais (centre gauche / Espagne) note une « opportunité de faire oublier avec cette nouvelle l’humiliation infligée la semaine passée par le leader libyen Mouammar Kadhafi« .

El Mundo (libéral) parle de « l’affaire » dans sa rubrique « Le zoo du 21e siècle », consacrée aux personnages insolites de l’actualité: « N’importe quel psychanaliste expérimenté tracerait un parallèle entre Carla Bruni et Cécilia« .

ABC (conservateur) « Carla Bruni succombe à l’érotisme du pouvoir« . Le journal la décrit comme une « femme bionique, au regard assassin« .

En Russie, les Izvestia (pro-Kremlin) « Sarko est le seul célibataire qui pourra maintenant – tout en provoquant l’envie de ses collègues, présidents et Premiers ministres – sortir avec de belles stars des podiums sans provoquer un scandale public« .

Le journal officiel Rossiïskaïa Gazeta souligne que Carla Bruni jouit d’une réputation de « Terminator« …

Sources : L’express et Courrier International

 

Sarkozy et Tapie sur scène : ANNULÉ ! 03.11.07

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Hélas il ne s’agissait pas de Nicolas et Bernard, mais de Jean et Sophie, leurs progénitures respectives, qui devaient être réunis en 2008 à l’affiche du Théâtre du Gymnase à Paris dans la pièce « Oscar » créée par Pierre Mondy et Louis de Funès. On imaginait sans peine que les pères n’auraient pas perdu l’occasion de se retrouver autour de cet événement haut en culture…

Finalement, Philippe Hersen, le producteur et metteur en scène de la pièce l’a indiqué à l’Afp : « J’ai eu ce matin Jean Sarkozy au téléphone. Il m’a fait savoir qu’après réflexion, il entendait donner la priorité à ses études », a-t-il dit. Jean Sarkozy « m’a précisé que c’est un choix personnel sans aucune pression de sa famille ». On sait tous que ce n’est pas le genre de la famille de faire pression, quel besoin de le préciser…

 

On nous avait annoncé la rupture : promesse tenue ! 18.10.07

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Au soir de son mariage, Nicolas su monter des quantités d’étages.
Dans le sport amoureux, superbe il se montra.
Unique au lit fut Nicolas.

Alphonse Allais (cité par un auditeur de France Inter).

« Nicolas Sarkozy voulait la rupture, il l’a eue. Il a gagné les élections en promettant une rupture avec le passé et l’immobilisme traditionnel français, mais c’est sa femme qui a rompu avec lui. » Corriere della Sera

« L’état de grâce est terminé. Place à l’état de crosses, celles qui s’abattent sur lui comme dans un derby de hockey sur glace. Après la tentaculaire affaire EADS, les bisbilles et chicayas au sein de sa propre majorité, les divergences croissantes avec la chancelière allemande Angela Merkel, voilà que Nicolas Sarkozy subit son grand bizutage de président : sa première grève des transports. Le tout nappé d’une procédure de divorce ». La Tribune de Genève

« Je me suis entretenu avec un ami français. « Chapeau », m’a-t-il dit. Il parlait de Nicolas Sarkozy. Annoncer son divorce le jour de la plus grande grève des transports en douze ans est un coup de maître. Quel contre-feu ! Quel timing ! s’extasiait cet ami. Quel cynisme, fut ma seule réponse. » Daily Telegraph

« Mon Dieu, que diront Jacques et Bernadette ? Un divorce à l’Elysée ! Ce Sarko a simplement trop d’énergie. Il fallait bien qu’il fasse exploser quelque chose un jour ou l’autre. » Frankfurter Rundschau

« Que vaut Sarkozy sans sa Cécilia ? C’est un fait qu’il a obtenu une bonne partie de ses succès non seulement accompagné de sa femme mais activement soutenu par elle. Son absence l’affaiblira-t-il sur le plan politique et en tant que président ? Ses collaborateurs ne veulent pas le croire. Mais Sarkozy se sentira un peu seul à l’Elysée. » Die Welt

« La séparation du couple Sarkozy est tout sauf une anecdote. Le divorce entre le maître de l’Elysée et la ‘First Lady’, tout sauf juste une aubaine pour la presse people. Qu’il le veuille ou non, l’affaire sera un tournant dans le quinquennat du président français. Après six mois de mandat, celui-ci va tout simplement devoir se révéler tel qu’il est. » « Fini la mise en scène, plus ou moins sincère, de sa vie privée. L’histoire dira – dès que l’on apprendra la chronologie du divorce – si Nicolas Sarkozy a menti en jouant la comédie de la réconciliation. Mais le voilà déjà, sans fard, les yeux dans les yeux avec les Français. Ceux-ci seront à même de le juger pour ce qu’il est : un homme politique porteur d’un projet, pas une sorte d’apprenti Kennedy cherchant à refabriquer un quelconque mythe. » Le Soir

 

Photo de Famille 15.10.07

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Cecila : son role en lybie 04.09.07

De Nouveaux Éléments Bientôt Intégrés à Cet Article

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Le 3 août 2007, François Hollande réclame la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de libération, le 24 juillet 2007, des cinq infirmières bulgares et du médecin d’origine palestinienne retenus en Libye depuis 1999. Le Premier secrétaire du PS avait notamment exigé que Cécilia Sarkozy, qui a joué un rôle important dans cette libération, soit entendue par la commission.

le Jeudi 23 août, l’Elysée exclu, au nom du principe de séparation des pouvoirs, que Cécilia Sarkozy témoigne devant cette commission d’enquête. Le 28 août 2007, l’UMP, par la voix de Philippe Cochet, son secrétaire général adjoint, laisse entendre que l’audition de Cécilia Sarkozy n’est pas indispensable : « Le fait que le secrétaire général de l’Elysée soit auditionné me semble largement suffisant par rapport au rôle notamment de Mme Sarkozy dans cette opération ».

« Claude Guéant viendra déposer devant cette commission. C’est un acte de transparence absolue », a appuyé Nadine Morano, porte-parole de l’UMP. « Laissons cette commission s’installer, travailler, décider de son fonctionnement », a-t-elle plaidé, balayant d’un revers de main de la « tambouille un peu politicienne ».

A défaut de l’audition par une commission d’enquête : une interview donnée à un journal régional.

A défaut de passer devant une commission parlementaire pour répondre de son action en Lybie, c’est en effet au journal L’Est Républicain que Cécilia Sarkozy vient de donner une interview.

S’y disant choquée par l’utilisation médiatique de cette affaire, elle précise au journal « j’ai accepté de vous parler, mais ma place n’est pas devant une commission parlementaire ».

La femme du Président, qui revendique 50 heures de négociation directes en anglais, sans traducteur, avec Mouammar Kadhafi, affirme avec humilité qu’on ne l’« empêchera pas de sauver la misère du monde ». A ceux, nombreux, qui considèrent que sa connaissance des dossiers internationaux est trop légère, celle qui se dit être partie effectuer cette mission « en tant que femme et mère avant tout », répond : « je ne m’attarderais pas sur la complexité des relations internationales ».

[Sources : Nicolas Poincaré et ses polémistes 04/09/07 – Afp 28/08/07]

Sur la philanthropie de la première dame de France, Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Échos : « Danielle Mitterand s’était investie dans un certain nombre de dossiers internationaux, mais là encore c’était dans la continuité d’une action et d’une réflexion qu’elle menait auparavant. Cécilia Sarkozy qui s’intéresse aux bulgares en Lybie, je trouve que c’est un peu incongru. Excusez-moi. ».

Article de Pierre Haski – Rue89 :

Cécilia Sarkozy, comédie à la française.

Les Bulgares l’attendaient comme une héroïne, le gouvernement de Sofia devait même lui remettre la Stara Planina, la plus haute distinction bulgare, pour son rôle dans la libération des infirmières retenues prisonnières en Libye. Puis brusquement, Cécilia Sarkozy a décidé de ne pas accompagner son mari dans cette visite qui lui était pourtant largement dédiée. Officiellement, l’Elysée indique que c’est « pour ne pas raviver de nouvelles polémiques » sur les circonstances de la libération des infirmières bulgares.

L’explication élyséenne sonne aussi vrai que l’angine blanche que l’épouse du Président de la République avait avancé pour sécher le déjeuner chez les Bush pendant les vacances américaines. Car qu’elle se rende ou pas en Bulgarie, Cécilia Sarkozy reste au centre de la polémique déclenchée par le tourbillon politico-diplomatique de l’été, avec le dénouement certes heureux, mais ô combien mystérieux, de la détention des infirmières. Notamment sur le plan des contreparties promises au colonel Kadhafi.

L’affaire Cécilia, puisque c’est comme ça qu’il faut l’appeler, va en effet rebondir dès la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, lorsque les députés vont mettre en route la Commission d’enquête parlementaire sur la libération des infirmières. Or Nicolas Sarkozy refuse catégoriquement que son épouse soit entendue par cette commission, dont il approuve par ailleurs le principe. Une position d’autant plus incompréhensible que les juristes sont formels : si les députés insistaient pour entendre l’épouse du Président, celle-ci n’aurait pas le choix, et s’il le fallait encadrée par des gendarmes. Scénario fort peu probable, mais parfaitement légal.

La vraie question reste celle du statut de l’épouse du chef de l’Etat. Nicolas Sarkozy avait annoncé un statut pour la première dame de France, mais l’idée semble aujourd’hui oubliée ou en tout cas difficile à formaliser. Femme publique ou femme privée? Cécilia Sarkozy ne semble pas avoir encore tranché, et ni même désireuse de le faire. On devrait donc continuer à vivre dans un flou artistique surréaliste, avec une épouse du Président qui peut sauter dans un avion pour des missions diplomatiques de haut vol – on la dit prête à s’envoler pour la Colombie si le sort d’Ingrid Bétancourt devait évoluer -, puis disparaître aux yeux de tous, y compris lors des obligations de représentation qui vont avec la fonction de son mari.

On a compris qu’elle ne voulait pas être une nouvelle Bernadette Chirac faisant tapisserie. Une véritable première dame de France moderne et dépoussiérée aurait été décoiffante et assurément populaire. Mais le mélange des genres actuel dans les Palais de la République risque de poser de sérieux problèmes de fonctionnement au sommet de l’Etat – ne serait-ce que pour expliquer à chaque fois pourquoi le président arrive seul, quand on l’attendait à deux. Angela Merkel, George Bush, et maintenant les Bulgares font les frais de cette comédie à la française. C’est désormais dans la presse people que s’écrit une partie de la vie politique, pas vraiment un progrès.

Pierre Haski

[Sources : Rue89-04 Octobre 2007]

 

les dépenses de cécilia débitées au Trésor Public 04.07.07

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Cécilia Sarkozy a rendu la carte bancaire de l’Elysée. [lefigaro.fr. – 04 juillet 2007]
La carte de paiement spéciale de l’épouse du président de la République faisait l’objet d’une polémique depuis la semaine dernière.
« Personne à l’Elysée n’utilise des cartes de crédit pour des besoins personnels ». Tôt, mercredi sur RMC Info/BFM TV, le premier ministre François Fillon a souhaité coupé court à la polémique grandissante sur la carte de crédit mise à la disposition de Cécilia Sarkozy, et dont les sommes étaient directement débitées sur le compte du Trésor public ouvert à la présidence de la République, à en croire le « Canard Enchaîné » de la semaine dernière.
Mais quelques heures plus tard, on apprenait que « compte tenu de la polémique », la Première dame de France avait déjà rendu sa carte quelques jours auparavant. Confidence faite par Emmanuelle Mignon, la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy. « C’est moi qui avais proposé cette carte à Cécilia Sarkozy », explique-t-elle dans les colonnes du Monde daté de jeudi. « J’estimais que c’était un moyen plus simple, plus rapide, plus moderne de répondre à ses frais professionnels classiques, tels les cadeaux protocolaires aux épouses des chefs d’Etat étrangers, les gerbes de fleurs ou les frais de représentation ».
Ce midi, le porte-parole du gouvernement a confirmé l’information. « Comme auparavant les précédentes épouses des présidents de la République, Cécilia Sarkozy a des frais de représentation », a déclaré Laurent Wauquiez, interrogé lors du compte rendu du Conseil des ministres. « Pour éviter toute polémique » et dans l’attente « d’une amélioration de la transparence du fonctionnement de l’Elysée », Cécilia Sarkozy « a rendu sa carte ».

Déjeuners de travail
Le député René Dosière (apparenté PS), spécialiste de la question du budget de l’Elysée (1), avait demandé mardi au premier ministre « à quel titre l’épouse du chef de l’Etat peut gérer l’argent public, dans la mesure où elle n’a pas d’existence juridique et qu’elle ne fait pas partie des services de la Présidence ». Et l’élu de réclamer le montant « des plafonds de dépenses et de retraits en liquide autorisés pour cette carte de paiement ». Information que n’avait pas pu obtenir le « Canard Enchaîné ».
« L’Elysée répondra dans le détail à M. Dosière, qu’il se rassure », a indiqué François Fillon, qui n’était manifestement pas au courant que la Première dame avait d’ores et déjà renoncé à l’utiliser.
La semaine dernière, l’Elysée avait assuré au « Canard Enchaîné » que « M. Sarkozy n’a pas encore utilisé sa carte et madame s’en est servie deux fois pour des déjeuners de travail. Les factures réglées étaient de 129 et 272 euros ».

(1) Auteur de « L’argent caché de l’Elysée », Seuil (2007).

Question écrite de René Dosière sur la carte bancaire de Cécilia Sarkozy [Rue89. 03/07/2007]
Texte qui paraîtra au Journal Officiel des questions écrites du mardi 3 juillet (publié le lendemain) :
« Monsieur René Dosière signale au Premier ministre que, pour la première fois dans l’histoire de la République française, l’épouse du chef de l’Etat gère des fonds publics, puisque désormais elle est titulaire d’une carte de paiement dont les sommes dépensées sont directement débitées sur le compte du Trésor public ouvert à la présidence de la République.
Cette information publiée dans le Canard Enchaîné du 27 juin 2007 a été confirmée par les services de la Présidence. Il aimerait donc savoir à quel titre l’épouse du chef de l’Etat peut gérer l’argent public dans la mesure où elle n’a pas d’existence juridique, selon les termes de la réponse à la question n°4561 publiée au Journal Officiel du 28 novembre 2006, et qu’elle ne fait pas partie des services de la Présidence. Par ailleurs, il aimerait connaître les plafonds de dépenses et de retraits en liquide autorisés pour cette carte de paiement.
Il rappelle que les sommes en cause n’étant soumises à aucun contrôle extérieur, ni de la Cour des comptes, ni du Parlement, de telles pratiques ne peuvent que susciter l’inquiétude de tous ceux que préoccupe la bonne gestion des fonds publics.
C’est pourquoi il renouvelle sa proposition de donner à l’épouse du chef de l’Etat un statut permanent lui permettant d’agir dans le respect des règles juridiques et comptables qui fondent les valeurs républicaines.
»

 

Cécilia Sarkozy ne vote pas au second tour : Article Censuré 16.05.07

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Le JDD avait l’information ainsi que la preuve que Cécilia Sarkozy n’avait pas été voter le 6 mai, mais le directeur de la rédaction n’a pas voulu la diffuser. Deux versions du pourquoi de cette décision circulent. La première sur le site Rue 89, qui indique qu’Arnaud Lagardère (à qui appartient le JDD) est intervenu pour que l’article ne soit pas publié après l’intervention du Staff de Nicolas Sarkozy. D’un autre côté, le directeur du Journal du Dimanche, Jacques Espérandieu, dit avoir pris lui-même cette décision, jugeant que cela relevait de la sphère privée. Il précise toutefois qu’il a reçu beaucoup d’appels de « gens », sans dire lesquels.

Les journalistes avaient découvert que Cécilia Sarkozy n’avait pas voté en consultant le registre (qui est public). Ils avaient alors pris une photo de la liste d’émargement. Dans l’article, ils mentionnaient également de vifs échanges au sein du couple Sarkozy le soir des élections.

Depuis, la rédaction du JDD a envoyé une lettre ouverte à Arnaud Lagardère, publiée sur le site Rue89 :

La rédaction dénonce une censure inacceptable.

Les journalistes du Journal du Dimanche ont adressé mardi une lettre ouverte à Arnaud Lagardère, patron du groupe propriétaire du journal, dans laquelle ils dénoncent « une censure inacceptable » après la non-publication d’un article sur Cécilia Sarkozy révélée par Rue89.

« Vous êtes intervenu samedi auprès de la direction de la rédaction pour que cet article ne soit pas publié », écrivent les journalistes du JDD. « Nous estimons qu’il s’agit là d’une censure inacceptable, contraire à la liberté de la presse. L’ensemble des journalistes du JDD s’indigne de cette pratique d’un autre âge, d’ailleurs largement dénoncée par l’ensemble de notre profession, en France comme à l’étranger », poursuivent-ils dans cette lettre.
« Vos relations privilégiées avec Nicolas Sarkozy ne sauraient nous contraindre à renoncer une nouvelle fois aux exigences de notre métier. La rédaction du JDD, indépendante, revendique le droit de refuser toute subordination qui voudrait la priver de son devoir d’informer », ajoute le texte.
Dans le même temps, les sociétés des journalistes de ELLE, Europe 1, Paris Match, Première et Télé 7 Jours, filiales du groupe Lagardère, demandent à Arnaud Lagardère de garantir leur indépendance après l’affaire du JDD.
« Nous considérons que notre responsabilité éditoriale vis-à-vis de nos lecteurs et auditeurs est impérative. Elle ne doit en aucun cas s’effacer devant d’éventuelles tentatives de l’actionnaire majoritaire ou des politiques de faire pression sur nos contenus », écrivent-elles mardi dans un communiqué. « Conformément aux engagements définis en 2000 dans la Charte de déontologie du groupe, réitérés par Didier Quillot, le 3 décembre 2006, devant nos représentants, nous demandons à M. Arnaud Lagardère, président du Conseil de surveillance de Lagardère Active, de nous garantir à son tour cette indépendance », ajoutent-elles.

Article Rue89

 

délicate attention 15.05.07

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Le formidable orchestre qui accompagnait en musique l’investiture du nouveau Président jouait un air de circonstance. Il s’agissait d’un morceau composé par Isaac Albeniz, l’arrière grand-père de Cécilia Sarkozy.

 

Pierre Sarkozy 14.05.07

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Fils aîné de Nicolas Sarkozy. Producteur de hip-hop. Il n’a jamais été attiré par la politique, son univers c’est la musique, le hip-hop et le rap.

> Pierre Sarkozy producteur de rap : ça coince !

Source : Libération

 

Jean Sarkozy : La Voix de Son Père

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Fils cadet de Nicolas Sarkozy I Filleul de Brice Hortefeux.

Une crinière blonde comme les princes Casiraghi et du sang politique dans les veines. Jean Sarkozy, c’est Monaco à l’UMP. En lâchant David Martinon, le fils cadet du Président a fait à 21 ans une entrée fracassante en politique. Venu, disait-il, en simple « militant » renforcer la campagne flageolante de David Martinon, le voilà trois semaines plus tard nettoyeur au grand sourire. (more…)

 

Entre le Coeur et la Raison 08.05.07

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La biographie de Cécilia Sarkozy, Entre le coeur et la raison, de Valérie Domain, chef des informations du magazine Gala a été interdite de publication. Selon le Canard Enchaîné du 16 novembre 2005, qui a révélé l’affaire, Vincent Barbare, responsable des éditions First, qui devaient publier l’ouvrage le 24 novembre 2005, a été, le 9 novembre, « convié avec une ferme courtoisie » à un entretien avec Nicolas Sarkozy (qui avait déjà porté plainte contre l’AFP et France soir au sujet des révélations sur sa nouvelle compagne), place Beauvau. « Le premier flic de France (…) l’a menacé de foudres judiciaires et variées. Une entrevue radicale puisque, en sortant du bureau, l’éditeur prenait cette grande décision : le bouquin sur Cécilia ne sortira pas le 24 novembre », ironisait l’hebdomadaire satirique. 25 000 exemplaires étaient déjà imprimés.

L’écriture du livre, débuté en juin alors que Cécilia Sarkozy avait déjà quitté son mari, avait été conduite en collaboration avec cette dernière. Il devait retracer sa jeunesse, son précédent mariage avec l’animateur de télévision Jacques Martin, sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, leur séparation et la rencontre avec le publicitaire Richard Attias, avec qui elle vivait à l’époque, entre Paris et New York. (more…)

 

les photos déplaisent : Genestar congédié

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En août 2005, Paris Match publie une photo montrant l’épouse du ministre de l’Intérieur, Cécilia Sarkozy, en compagnie de son amant, le président de Publicis Events Worldwide, Richard Attias. Le ministre de l’Intérieur avait alors demandé à son ami et directeur du journal, Arnaud Lagardère, le licenciement du directeur de la publication Alain Genestar, ce qui sera fait en juin 2006 (Le Monde, 17 novembre 2006). Peu après son renvoi, l’émission I>Match, présentée par Alain Genestar sur I>Télé fut également supprimée. La raison invoquée : manque de budget.