Le Sarkopithèque

LE SARKOPITHÈQUE A POUR BUT D’ARCHIVER PUIS DE RECOUPER LES INFORMATIONS ET RÉFLEXIONS RELATIVES AU CHEF DE L’ÉTAT, À SON GOUVERNEMENT ET À LEURS [MÉ]FAITS. Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République le 6 Mai 2007, jour de la Sainte-Prudence. Voyons-y un signe, et non un hasard.

Gloire Au Guide Suprême Infaillible 18.12.10

Pourquoi Sarkozy ne veut plus de primaires à l’UMP pour 2012.

« Sarkozy ne veut plus de primaires. C’est ce qu’on appelle une volte-face ! » Une brève du Parisien l’affirme jeudi : le Président, qui louait jusqu’à maintenant les bienfaits d’élections internes pour désigner le candidat de l’UMP voire de la majorité en 2012, entend aujourd’hui faire machine arrière. C’est pourtant lui qui avait initié l’idée dès 2005, au prix d’un bras de fer avec les chiraquiens. A l’époque ministre de l’Intérieur, il déclarait au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI : « Je souhaite que la France devienne une démocratie exemplaire. Et il faut arrêter, me semble-t-il, avec une conception qui consisterait à dire qu’on cherche un guide suprême, infaillible. […] S’il y a un ou plusieurs candidats, il faudra bien que l’UMP décide qui elle soutient. […] C’est difficile de rassembler les Français si on n’est pas capable de rassembler sa famille. »

Une conviction qui ne devait pas valoir uniquement pour 2007 puisque Nicolas Sarkozy, alors également président de l’UMP, allait faire inscrire ce principe dans les statuts du parti. Comme le souligne LeMonde.fr, l’article 14 précise toujours : « Le congrès, […] composé de tous les adhérents à jour de cotisation, […] choisit le candidat soutenu par l’Union à l’élection à la présidence de la République. »

Pour ceux qui doutaient encore de la validité de la disposition et de la volonté du chef de l’Etat, François Fillon est venu les confirmer, pas plus tard que le 3 juin dernier, dans une interview à l’Est Républicain : « Le président de la République a toujours dit qu’il y aurait, le moment venu, des primaires à l’intérieur de l’UMP pour désigner notre candidat. » Le Premier ministre allait ainsi dans le sens du secrétaire général de l’UMP. Xavier Bertrand qui avait clairement affirmé le 29 mars au micro d’Europe 1 : « Ce n’est pas un scoop que je vais vous livrer : il a toujours été dit que pour 2012 le candidat à la présidentielle serait choisi par les militants et quel que soit le statut du candidat, qu’il soit ancien Président ou pas, il passera par le vote des militants. »

C’est malheureusement bien connu en politique : les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Les temps changent et les convictions avec. On retrouve désormais à la tête de l’UMP Jean-François Copé, qui a déclaré le 30 novembre sur France 3 : « Je ne crois pas du tout à l’intérêt des primaires dans une majorité qui a son candidat naturel, en l’occurrence le président de la République qui terminera son premier mandat. » Encore une initiative isolée du franc-tireur Jean-François Copé ? Non, l’ancien président du groupe UMP à l’Assemblée a depuis quelque temps rangé son pistolet. François Fillon lui a emboîté le pas mardi devant les parlementaires de la majorité : « Nous avons pour atout le président de la République. Dans l’attente de son ultime décision, nous ne sommes pas condamnés, nous, à improviser des primaires. »

Source : Extrait de l’article de Julien Martin I Rue89

 

LipDub UMP : No Comment 12.12.09

 

L’UMP de Sarkozy a les jeunes qu’elle mérite 24.01.09

Filed under: < UMP — eilema @ 1:07

Merci une fois de plus à Sarkostique pour avoir déniché cette désopilante vidéo : Que pensent les jeunes UMP de la crise ?

Le mercredi 10 décembre, la jeunesse UMP se réunissait au Conseil régional d’Ile de France pour débattre sur le pouvoir d’achat des jeunes. L’occasion pour Entrevue.fr et Street Reporters de constater à quel point ils étaient concernés.

 

La Nouvelle Révolution Francaise est en Marche 27.10.08

Filed under: < UMP — eilema @ 7:43
Tags: , , ,

La nouvelle campagne des jeunes UMP est lancée ! Ressortez vos bonnets phrygiens de vos commodes, car pour ce nouvel assaut, c’est le thème de la révolution qui a été dégainé.

.

Pour présenter ce projet audacieux (www.lesrevolutionnaires.fr), une conférence de presse a été organisée. Vous pourrez apprécier le verbe guerrier de Frédéric Lefebvre et les hochements de tête du président des jeunes de droite, Benjamin Lancar, sur ces images de L’express. Bon courage :

.

.

La vidéo de présentation du projet vaut elle aussi le détour. Seul regret, les propos du gesticulant sont peu audibles : pas d’ingénieur du son ! Les caisses de la jeunesse UMP seraient-elles vides ?

.

 

Paris : Véronique Vasseur fuit la nuit des longs couteaux 19.03.08

municipalesump.jpg

Véronique Vasseur, candidate UMp dans le 13è, démissionne du Conseil de Paris.

A peine élue, Véronique Vasseur quitte l’arène politique parisienne. Ex-candidate d’ouverture de l’UMP dans le 13e arrondissement de Paris, elle a dénoncé le climat politique au sein de la droite parisienne, dans un entretien au Parisien, publié le mardi 18 mars.

La liste conduite par Mme Vasseur a été sévèrement battue dimanche par celle du maire sortant PS, Jérôme Coumet, par 69,9 % des voix contre 30,1 %. « Je n’aurais pas dû me présenter. Je ne veux pas me battre pour des histoires de crottes de chien ou de réverbères« , ajoute l’ex-médecin-chef de la prison de la Santé, qui quitte son siège au Conseil de Paris.

« NUIT DES LONGS COUTEAUX »
« Les coups de poignard dans le dos j’en ai marre ! On m’a prise pour mon image alors que je ne voulais pas me présenter et on m’a envoyée à l’abattoir« , dénonce-t-elle. « Je suis écœurée par la manière dont on m’a lâchée et par les batailles intestines » à l’UMP à Paris.

Selon elle, la candidate UMP à la Mairie de Paris, Françoise de Panafieu, « a été nulle et a manqué de punch« . « Elle n’a pas été à la hauteur, critique-t-elle. Il fallait un Borloo ou une personnalité d’une trempe nationale. » « C’est une femme courageuse, mais elle est allée au casse-pipe. Elle a été lâchée par tout le monde, y compris par le président de la République« , estime Mme Vasseur.Prévoyant « une série de règlements de compte » dans les prochaines semaines, elle conclut : « La nuit des longs couteaux ne fait que commencer, et je ne veux pas y participer. Je reprends ma liberté. »

 

Les résultats des municipales en un coup d’oeil 17.03.08

municipalesplombeluz.jpg

Cette semaine encore, merci à Rue89 pour cette synthèse (et au Monde pour les résultats des villes de Marseille et Paris) :

Les résultats dans les principales villes et des principales personnalités passés au scanner par Rue89.

► Deux villes faisaient figure de test entre les deux tours: Marseille et Toulouse.
Jean-Claude Gaudin (UMP) conserve de peu la mairie de Marseille, malgré l’alliance de son adversaire PS, Jean-Noël Guérini, avec le MoDem.
En revanche, à Toulouse, Pierre Cohen (PS), qui avait fait le choix de refuser toute alliance à sa gauche comme à sa droite, l’emporte contre l’UMP Jean-Luc Moudenc.

► Nombre de grandes villes françaises basculent à gauche (voir ci-dessous). C’est, sans surprise, le cas de Strasbourg, mais aussi de Metz, Reims, Saint-Etienne, Caen, Blois ou Amiens (perdu par l’ancien ministre Gilles de Robien). La droite conserve Le Havre, Orléans, Vannes, Saint-Brieuc et conquiert Calais.

► Parmi les personnalités, le ministre de l’Education Xavier Darcos s’incline à Périgueux. La défaite de François Bayrou à Pau symbolise l’échec du MoDem. La liste sur laquelle était présente Rama Yade perd à Colombes. Dominique Voynet l’emporte à Montreuil contre le communiste Jean-Pierre Brard. Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la coopération, est réélu de justesse à Mulhouse.

► A Paris, la victoire de Bertrand Delanoë est moins spectaculaire que le premier tour aurait pu le laisser supposer. L’ancien maire Jean Tiberi conserve de justesse le Ve arrondissement, tout comme l’UMP Jean-Pierre Legaret dans le Ier. La défaite est sévère pour Jean-Marie Cavada dans le XIIe. Au total, la gauche ne gagne ni ne perd de mairies d’arrondissement, mais elle remporte 57% des voix contre 50% six ans plus tôt.

Plusieurs duels étaient attendus en région parisienne: L’UMP Manuel Aeschlimann perd à Asnières, Serge Dassault l’emporte de justesse à Corbeil-Essonnes et Jean-Christophe Fromantin, soutenu par l’UMP, remporte Neuilly.

Aix en Provence

Maryse Joissains (UMP) bat Alexandre Medvedowsky (PS) et François-Xavier de Peretti (MoDem)

Amiens

Gilles Demailly (PS) bat Gilles de Robien (UMP) (more…)

 

Laurent Wauquiez : Honteux ? 08.03.08

C’est Lluis Uria, correspondant du quotidien espagnol La Vanguardia, qui le souligne dans un article intitulé Les candidats UMP ont honte de Sarkozy : Laurent Wauquiez, candidat au Puy-en-Velay (Haute-Loire) est l’un d’eux : sur son blog de campagne, aucune référence n’est faite à l’UMP. Ce serait un élément anecdotique, si Wauquiez n’était pas le porte-parole du gouvernement.
Source : La Vanguardia (Espagne), via Courrier International.

 

Parti politique recherche graphistes 26.02.08

Il faut croire que Nicolas Sarkozy utilise à son seul compte toutes les compétences disponibles sur la capitale en matière de communication. Car ses sous-représentants cumulent bourdes et mauvais goût.

L’exemple Roger Karoutchi.

Le président du groupe UMP au conseil régional d’Ile de France et secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement dénonce, dans la dernière lettre d’information de son groupe, les projets des Verts de Paris, qui veulent créer des péages sur le périph et les autoroutes de la région. Pour illustrer son propos, Roger Karoutchi a mis en ligne une photo du périphérique parisien très embouteillé.

karoutchi_peripherique.jpg

Tellement embouteillé que les Parisiens en ont perdu leur latin et leur code de la route. Car problème : sur la file de droite, il y a plusieurs voitures à contre-sens ; et une petite voiture jaune a décidé d’en faire de même sur la file de gauche. Source : Backchich

 

C’est qui le chef ? 01.10.07

Filed under: < UMP — eilema @ 9:56

ursstriteme.jpg © Triteme

Pour mémoire, rappelons que Nicolas Sarkozy a été élu à la présidence de l’UMP avec le très soviétique score de 98%.

 

Direction de l’UMP 26.06.07

Filed under: < UMP — eilema @ 10:14

https://i0.wp.com/farm2.static.flickr.com/1154/547961294_2f7842a189.jpg L’île UMP sur Second Life.

Nicolas Sarkozy, rappelons-le, était Président de l’UMP avant de devenir Président de la République. On aurait donc logiquement pu s’attendre à la nomination d’un nouveau Président de l’UMP. Ce ne sera pas le cas.
Après avoir annoncé le 14 mai que c’est avec le cœur brisé qu’il démissionnait de son poste, il a expliqué qu’il n’y aurait pas de Président à lui succéder pendant la durée de son mandat.
Le toujours très diplomate Jean-Pierre Raffarin a commenté de façon très logique cette déccision : « L’élection d’un nouveau Président de l‘UMP au suffrage universel des militants constituerait autant une source de confusion qu’une coupable diversion à un moment décisif de notre histoire nationale ».
La méthode est donc limpide. Nicolas Sarkozy va mettre à la tête de l’UMP une direction collégiale. Ainsi, aucune tête ne dépassera…

Vers un tandem Devedjian-Raffarin à l’UMP [Afp – 25.06.07]

Le bureau politique de l’UMP a entériné lundi soir le principe d’une nouvelle organisation collégiale pour le parti après la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle. La direction sera assurée par un premier vice-président chargé d’animer le conseil national et le bureau politique, et par un secrétaire général chargé de l’exécutif.
L’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin est pressenti pour la vice-présidence et Patrick Devedjian pour le poste de secrétaire général. Il n’y aura plus de président, mais le prochain candidat de l’UMP quel qu’il soit devra se soumettre à un vote des militants. Le bureau politique, réuni en présence du Premier ministre François Fillon, a comme prévu mis entre parenthèses les statuts de l’UMP pour tenir compte de la situation nouvelle créée par l’élection de Nicolas Sarkozy.
La réforme des statuts, qui sera soumise le 7 juillet au conseil national et à l’automne aux quelque 400.000 adhérents, supprime le poste de président dès lors que le président de la République ou le Premier ministre sont issus des rangs de l’UMP. « Moralement, le président reste Nicolas Sarkozy », a justifié Jean-Claude Gaudin, premier vice-président de l’UMP. A la demande de Nicolas Sarkozy, un article a été ajouté pour préciser que « le candidat de l’UMP à la prochaine élection présidentielle quel qu’il soit devra se soumettre à un vote des militants », a indiqué Patrick Devedjian à l’issue du bureau politique. En clair, le chef de l’Etat sera à nouveau adoubé par les militants s’il brigue un deuxième mandat en 2012.
En l’absence de président, la direction de l’UMP sera assurée par deux équipes de trois personnes chacune, a expliqué M. Gaudin. La première, constituée d’un premier, deuxième et troisième vice-présidents, animera le conseil national et le bureau politique. Elle s’occupera de faire vivre le débat interne. La seconde, composée d’un secrétaire général et de deux adjoints, sera chargée de l’expression et de la vie du parti. Le mode de désignation de ces deux équipes n’a pas encore été arrêté.
« Nous passons d’un système présidentiel à un système parlementaire: un conseil national qui est le Parlement, un secrétariat général qui est l’exécutif », a résumé Jean-Pierre Raffarin, à l’origine de cette proposition. Ce système inspiré des institutions de la Ve République « assure l’efficacité, et en même temps la diversité », a ajouté l’ancien Premier ministre. Cette proposition a été acceptée par l’ensemble du bureau politique, a précisé M. Devedjian.
Cette direction bicéphale est une concession à Jean-Pierre Raffarin. L’ancien Premier ministre, chargé de la réflexion sur la réorganisation de l’UMP lors du conseil national qui a suivi l’élection de Nicolas Sarkozy, n’a guère apprécié l’annonce de la nomination de M. Devedjian au poste de secrétaire général, donnant l’impression d’un verrouillage de l’UMP par les sarkozystes historiques.
Les tensions entre les deux hommes se sont apaisées à la suite d’une réunion avec Nicolas Sarkozy jeudi dernier à l’Elysée. Lundi soir, ils ont affiché leur entente devant la presse. Patrick Devedjian a annoncé qu’il soutenait les candidatures de Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin, Pierre Méhaignerie pour les trois vice-présidences. « Nous soutenons la candidature de Patrick Devedjian », a fait écho M. Raffarin. Quelle que soit l’organisation, Nicolas Sarkozy continue de suivre de très près son ancien parti. Conseiller chargé des élus à l’Elysée, Jérôme Peyrat a conservé sa fonction de directeur général de l’UMP. « Les deux sites ne sont pas éloignés l’un de l’autre et les fonctions se rejoignent à bien des égards », a remarqué M. Devedjian.

 

La mairie d’Asnières donne des couleurs aux électeurs. 19.05.07

RÉSUMÉ : Découverte dans la ville du sulfureux maire d’Asnières, Manuel Aeschlimann, d’un fichier électoral à caractère ethnique, classé en toute illégalité par pays de naissance. (more…)