Le Sarkopithèque

LE SARKOPITHÈQUE A POUR BUT D’ARCHIVER PUIS DE RECOUPER LES INFORMATIONS ET RÉFLEXIONS RELATIVES AU CHEF DE L’ÉTAT, À SON GOUVERNEMENT ET À LEURS [MÉ]FAITS. Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République le 6 Mai 2007, jour de la Sainte-Prudence. Voyons-y un signe, et non un hasard.

Dans le secret de l’accès aux soins en danger 19.01.09

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LA DIFFUSION A ÉTÉ REPORTÉE AU JEUDI 12 FÉVRIER 2009 À 22H30.

Le film de Jacques Cotta  « DANS LE SECRET DE L’ACCES AUX SOINS EN DANGER » sera diffusé sur France 2 le jeudi 15 janvier à 22h40. (Durée : 56 minutes)

Au nom du déficit, l’idée selon laquelle la sécurité sociale n’est plus viable, est répandue quotidiennement : déremboursements, franchises médicales, augmentation du risque à charge pour les patients…

Mais il y a plus ! C’est le principe même qu’incarne la sécurité sociale qu’il faut casser. Il est en effet inacceptable pour les rendements financiers, les fonds de pensions et autres fonds spéculatifs qui cherchent dans la privatisation des services publics de nouveaux secteurs à fort rendement, que persiste un secteur dans lequel les citoyens peuvent payer en fonction de leurs moyens et recevoir selon leurs besoins.
Les citoyens dans leur grand nombre sont les premiers à subir les conséquences d’une telle politique. La question de la santé encore une fois est la plus démonstrative.
Là où les services ferment, ce sont souvent les risques vitaux qui augmentent pour une population qui n’a pas le choix. Les exemples abondent…

Merci à Janine pour l’info.

 

Sarkozy et la psychiatrie : Lettre ouverte au président 29.12.08

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LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A PROPOS DE SON DISCOURS DU 02 DECEMBRE 2008 A L’HOPITAL ERASME D’ANTONY CONCERNANT UNE REFORME DE L’HOSPITALISATION EN PSYCHIATRIE.

Etampes, le 8 décembre 2008

Monsieur le Président,

Eluard écrit dans Souvenirs de la Maison des Fous « ma souffrance est souillée ».

Après le meurtre de Grenoble, votre impatience à répondre dans l’instant à l’aspiration au pire, qu’il vaudrait mieux laisser dormir en chacun d’entre nous, et que vous avez semble t-il tant de difficulté à contenir, vous a amené dans votre discours du 2 décembre à l’hôpital Erasme  d’Antony à souiller la souffrance de nos patients. Erasme, l’auteur de « L’Eloge de la Folie » eut pu mieux vous inspirer, vous qui en un discours avez montré votre intention d’en finir avec plus
d’un demi siècle de lutte contre le mauvais sort fait à la folie : l’enfermement derrière les hauts murs, lui appliquant les traitements les plus dégradants, leur extermination en premier, quand la barbarie prétendit purifier la race, la stigmatisation au quotidien du fait simplement d’être fou.

Vous avez à Antony insulté la mémoire des Bonnafé, Le Guillant, Lacan, Daumaison et tant d’autres, dont ma génération a hérité du travail magnifique, et qui ont fait de leur pratique, œuvre de libération des fécondités dont la folie est porteuse, œuvre de libération aussi de la pensée de tous, rendant à la population son honneur perdu à maltraiter les plus vulnérables  d’entre nous. Lacan n’écrit-il pas « l’homme moderne est voué à la plus formidable galère sociale  que nous recueillions quand elle vient à nous, c’est à cet être de néant que notre tâche quotidienne est d’ouvrir à nouveau la voie de son sens dans une fraternité discrète, à la mesure  de laquelle nous sommes toujours trop inégaux ».

Et voilà qu’après un drame, certes, mais seulement un drame, vous proposez une fois encore le  dérisoire panégyrique de ceux que vous allez plus tard insulter leur demandant d’accomplir votre  basse besogne, que les portes se referment sur les cohortes de patients.
De ce drame, vous faites une généralité, vous désignez ainsi nos patients comme dangereux, alors que tout le monde s’entend à dire qu’ils sont plus vulnérables que dangereux.

Mesurez-vous, Monsieur le Président, l’incalculable portée de vos propos qui va renforcer la stigmatisation des fous, remettre les soignants en position de gardiens et alarmer les braves gens habitant près du lieu de soin de la folie ? Vous donnez consistance à toutes les craintes les moins rationnelles, qui désignant tel ou tel, l’assignent dans les lieux de réclusion.

Vous venez de finir d’ouvrir la boîte de Pandore et d’achever ce que vous avez commencé à l’occasion de votre réplique aux pêcheurs de Concarneau, de votre insulte au passant du salon de l’agriculture, avilissant votre fonction, vous déprenant ainsi du registre symbolique sans lequel le lien social ne peut que se dissoudre. Vous avez donc, Monsieur le Président, contribué à la  destruction du lien social en désignant des malades à la vindicte, et ce, quelques soient les précautions oratoires dont vous affublez votre discours et dont le miel et l’excès masquent mal la violence qu’il tente de dissimuler.

Vous avez donc, sous l’apparence du discours d’ordre, contribué à créer un désordre majeur, portant ainsi atteinte à la cohésion nationale en désignant à ceux qui ne demandent que cela, des boucs émissaires, dont mes années de pratique m’ont montré que justement, ils ne pouvaient pas se défendre.

Face à votre violence, il ne reste, chacun à sa place, et particulièrement dans mon métier, qu’à  résister autant que possible.

J’affirme ici mon ardente obligation à ne pas mettre en œuvre vos propositions dégradantes d’exclure du paysage social les plus vulnérables.

Il en va des lois comme des pensées, certaines ne sont pas respectables ; je ne respecterai donc  pas celle dont vous nous annoncez la promulgation prochaine.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, la très haute considération que je porte à votre fonction.

Docteur Michael GUYADER, Psychanalyste.
Chef de service du 8ème secteur
De psychiatrie générale de l’Essonne,

Illustration © Jon Roscetti

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Allocution de Nicolas Sarkozy devant le personnel de l’établissement public de santé Erasme d’Antony (Hauts-de-Seine) à l’occasion de son déplacement sur le thème de l’hospitalisation en milieu psychiatrique :

 

Carla ? Absente ! 11.12.08

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Le 1er décembre dernier, l’épouse du Président de la République a présenté sa mission auprès du Fonds Mondial de lutte contre le sida à l’Hôtel de Marigny, en face du Palais de l’Elysée.

Lors de son discours, Carla Bruni-Sarkozy a souhaité s’engager pour l’éducation : « Je voudrais multiplier, développer les projets d’éducation dans les pays les plus touchés, aider à dédiaboliser cette maladie« . Autre projet de l’ambassadrice, son futur déplacement auprès des victimes du Sida: « C’est mon intention d’aller sur le terrain« .

Carla Bruni-Sarkozy insiste : « J’aurais plus d’impact » et la première dame de France souhaite donner plus de « substance » à ses déplacements officiels.

Un beau discours, de beaux projets… Mais voilà, comme toujours il y a les discours et les actes…

Ainsi Carla Bruni-Sarkozy devait participer le 4 décembre à Dakar à une table ronde intitulée : « Les premières dames de l’Afrique et le VIH. » Cette table ronde était organisée, sous l’égide de l’ONU, dans le cadre de la XVe conférence internationale sur le sida en Afrique.La participation de Carla Bruni-Sarkozy était annoncée, en présence notamment des épouses des présidents du Sénégal, du Cameroun, du Mali, du Rwanda…

Mais voilà, Carla Bruni-Sarkozy ne s’est pas rendue à Dakar ! Serait-ce le premier faux-pas de madame l’ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le sida ? Sans compter que son absence a provoqué une énorme déception à Dakar, dans les rangs des participants à la table ronde…

(Article : Le Post. Source : Le Parisien.fr, AOL)

 

Les promesses du candidat Sarkozy, un an après 04.05.08

Voici l’état de réalisation des principales promesses faites par le candidat Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle :

LES PROMESSES TENUES

– Les régimes spéciaux de retraite ont été réformés, confirmant la promesse de porter la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans dès 2012. Elle sera de 41 ans en 2016.

– L’Union européenne, en panne après le « non » français au référendum, a été relancée grâce au « traité simplifié », qui a été ratifié par la France.

– La loi sur le service minimum en cas de grève dans les transports est entrée en vigueur le 1er janvier.

– Nicolas Sarkozy a créé un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale; une nouvelle loi durcissant encore les conditions du regroupement familial a été adoptée.

– Les franchises médicales s’appliquent depuis le 1er janvier 2008 pour 45 millions d’assurés sociaux, qui doivent prendre en charge 50 centimes par boîte de médicaments et par acte paramédical.

– La carte judiciaire a été réformée, permettant de supprimer près de 250 tribunaux.

LES PROMESSES TENUES PARTIELLEMENT

– Le chômage a baissé de 0,8 point en 2007, ce qui est une bonne nouvelle pour le début du quinquennat, au cours duquel Nicolas Sarkozy a promis d’arriver au plein-emploi. Fin 2007, le taux de chômage s’établissait à 7,8% de la population active.

– Nicolas Sarkozy a constitué un gouvernement autour de 15 ministres, dont des ministres d’ouverture, comme il l’avait promis. Mais en comptant les 21 secrétaires d’Etat et le Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté Martin Hirsch, le gouvernement Fillon comprend 37 membres, alors que l’équipe de Dominique de Villepin n’en comptait que 31.

– Le paquet fiscal a quasiment supprimé les droits de succession et porté le bouclier fiscal à 50%. Mais la défiscalisation des heures supplémentaires, appliquée depuis le 1er octobre, est jugée coûteuse et peu efficace. Quant au crédit d’impôt, il ne bénéficie pas comme promis aux personnes ayant acheté leur logement depuis cinq ans, mais seulement à ceux qui ont acheté après le 6 mai, en raison d’une censure du Conseil constitutionnel.

– Le Grenelle de l’environnement a débouché sur des conclusions saluées par les ONG. Mais elles doivent encore être traduites dans la loi, alors que les écologistes dénoncent le projet de loi encadrant les cultures OGM.

– Les peines plancher pour les récidivistes et la remise en cause de l’excuse de minorité dans certains cas pour les mineurs ont été adoptés. En revanche, le placement en rétention de sûreté des criminels restés dangereux à l’issue de leur peine a été déclaré inconstitutionnel pour les condamnations prononcées avant l’adoption de la loi, le 7 février.

– Le revenu de solidarité active (RSA) que Sarkozy avait imaginé créer avant la fin 2008, ne rentrera pas en vigueur avant 2009 et le système de Martin Hirsch, jugé « coûteux », risque d’être revu à la baisse.

– Ce n’est qu’en 2009 que la promesse de ne pas remplacer un poste de fonctionnaire sur deux partant à la retraite sera tenue. Pour 2008, l’objectif retenu a été de un sur trois, soit 22.900 suppressions de postes.

– La loi sur l’autonomie des universités ne prévoit pas de sélection au niveau du master, mesure retirée du texte devant la grogne des organisations étudiantes.

– La suppression de la carte scolaire, qui n’a pas été formalisée, a été largement engagée, le ministre donnant pour instruction de satisfaire à toutes les demandes de dérogation.

– Le plan banlieue qui devait proposer un emploi ou une formation à 250.000 jeunes, a été retardé et son ambition revue à la baisse.

LES PROMESSES NON TENUES

– Les « parachutes dorés » n’ont pas été interdits avant fin 2007 comme promis. Une disposition renforçant leur taxation a par ailleurs été écartée du budget 2008.

– L’idée d’un contrat de travail unique à durée indéterminée a été abandonnée

– Alors que le candidat Sarkozy se disait favorable au retrait des forces françaises d’Afghanistan, le président a décidé de renforcer la présence militaire de la France dans le pays.

Source : Le Nouvel Obs, 03.05.08 I Illustration : Roots73

 

Valérie Pécresse ment sur les franchises médicales 03.05.08

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Source : @rretsurimages.net

 

Sida : Sarkozy s’incline devant Bono 26.02.08

Nicolas Sarkozy, le Sida, ça n’est pas son problème. C’est en effet sous son règne, le 27 septembre 2007, que le gouvernement français a renoncé publiquement à augmenter pour 2008 sa contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, et a annoncé que ce gel financier continuera en 2009 et 2010.

Bono reçu par Nicolas Sarkozy, mardi à l'Elysée (Philippe Wojazer/Reuters)

Extraits de l’article d’Ophélie Neiman (Rue89 – 08.01.08).

C‘est finalement par un chanteur que Nicolas Sarkozy s’est fait rappeler à l’ordre, alors même que la France projetait de réduire de 20 millions d’euros sa contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Selon David Martinon, porte-parole de l’Elysée, le Président est très sensible au plaidoyer du chanteur irlandais. A l’issue d’un entretien qualifié par la star « d’assez tendu » , Sarkozy lui aurait finalement promis de tenir ses engagements d’aide au continent : « Le président m’a promis que la France verserait les 20 millions manquants. Il a reconnu que ce serait très dur, mais il a assuré que la France tiendrait parole. ». À suivre, donc…

 

Roselyne Bachelot-Narquin 01.09.07

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MINISTRE DE LA SANTÉ, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS. (more…)

 

S 13.05.07

Salaires

Je veux être le Président du pouvoir d’achat. Pour cela, je permettrai d’abord à ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus de le faire, dans le secteur privé comme dans le secteur public. Les heures supplémentaires seront toutes payées au moins 25 % de plus que les heures normales, et elles seront exonérées de toute charge sociale et de tout impôt. En travaillant quatre heures de plus par semaine, un salarié rémunéré au Smic gagnera immédiatement 165 euros net de plus par mois. Les salaires sont trop bas dans notre pays. Je demanderai aux entreprises de faire un effort sur les salaires car l’État fait lui-même un effort sur les allégements de charges.
Dès le mois de juin, je réunirai une conférence avec les partenaires sociaux afin que l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes soit totale d’ici 2010. Les femmes subissent plus que les hommes les salaires trop bas, le travail précaire, le sous-emploi, l’absence de formation.
Le problème, c’est non seulement que les salaires sont trop bas, mais encore que la grille des salaires est écrasée avec beaucoup de Français dont les salaires ont été rattrapés par le Smic. C’est pourquoi ma politique sera une politique d’augmentation de tous les salaires, le Smic bien sûr, mais aussi les autres, pour sortir de cet égalitarisme qui dévalorise l’effort et le travail. Et c’est pourquoi aussi je suis opposé au Smic à 1 500 euros brut n’importe quand et dans n’importe quelles conditions. Pour permettre l’augmentation de tous les salaires, je prendrai trois mesures : la rémunération au moins 25 % de plus des heures supplémentaires et leur exonération fiscale et sociale. Cela représentera 165 euros net de plus par mois pour un salarié rémunéré au Smic qui travaillera cinquante minutes de plus par jour ; l’obligation pour les branches d’augmenter la grille des salaires, faute de quoi elles perdront les allégements de charges ; l’investissement dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation pour que nos emplois soient plus qualifiés et donc mieux rémunérés.

Sources(s) : Mon Projet / Libération (10/04/07)

Santé

J’engagerai la politique de santé publique et de prévention qui nous fait défaut depuis tant d’années.
J’améliorerai les conditions de travail des professionnels de la santé, leur ferai bien davantage confiance, reconnaîtrai leur mérite par de plus grandes facilités de promotion professionnelle, et libérerai l’hôpital de la contrainte des 35 heures en permettant à tous ceux qui veulent travailler plus pour gagner davantage de le faire. Je souhaite garantir l’égalité et l’équité de l’accès aux soins pour tous sur tout le territoire. Mais je veux également que chacun se sente responsable du financement de notre système de santé.
Je ne pense pas qu’il y ait matière à beaucoup d’économies dans la santé. Compte tenu de l’allongement de la durée de la vie, du progrès médical et de l’aspiration bien naturelle de nos concitoyens à vivre en bonne santé, l’investissement dans la santé sera forcément majeur.
Je veux que nous préservions l’excellence de notre système de santé, qui est l’un des meilleurs du monde.
Au lieu de lutter contre ses gaspillages, nous avons organisé son rationnement, essoufflant nos professionnels sous le poids de la bureaucratie, de l’isolement, des inégalités, sans parler des 35 heures. Pour moi, la santé n’est pas un coût, c’est un investissement, une richesse, des emplois, de la croissance, et surtout un bien-être qui n’a aucun prix. C’est pourquoi tout euro dépensé dans la santé doit être un euro utile, qui serve à guérir ou à soulager la souffrance. Je ferai des sciences du vivant une priorité de notre recherche.
Les remboursements pour les lunettes et les prothèses, les Français ont un remboursement qui ne doit pas être supérieur à 30 %, alors que le problème d’hygiène dentaire, c’est un problème de santé publique, on ne peut pas dire que c’est du confort, on ne peut pas se trimballer avec une dent qui manque, et pareil pour les lunettes, ce n’est pas une question de mode, c’est une question de nécessité. J’ai proposé qu’on porte les remboursements jusqu’à 50 %, mais je veux qu’à l’inverse, on pose le problème des fraudes, des médicaments de confort et des excès en tout genre.

Sources(s) : Mon Projet / Interview au journal Le Monde du 23 janvier 2007

Scolarité

S’agissant de la scolarisation des enfants de deux à trois ans, toutes les études montrent que, telle est pratiquée aujourd’hui, c’est-à-dire dans des classes trop nombreuses, avec du personnel insuffisamment formé et des institutrices qui sont seules à s’occuper d’une trentaine d’enfants, elle n’est pas adaptée à des enfants aussi jeunes. Par conséquent, je ne veux pas développer la scolarisation des enfants de deux à trois ans. Lorsque l’environnement familial des enfants ne leur permet pas d’acquérir le vocabulaire qui leur sera nécessaire pour réussir l’apprentissage de la lecture, de petites structures de prise en charge, avec des personnels qualifiés, devront toutefois être créées.

Sources(s) : Interview à la revue Cotémômes

SDF

S’agissant des sans domicile fixe, je suis pour des centres d’hébergement de petite taille, qui gardent les gens plus qu’une nuit, deux nuits ou une semaine pour les réinsérer.

Sources(s) : J’ai une question à vous poser (5/02/07)

Seconde chance

Je prends l’engagement si je suis élu de créer des écoles de la deuxième chance dans tous les départements et de développer dans toutes les disciplines des cursus qui permettent d’accéder à l’enseignement supérieur sans le bac, comme c’est déjà le cas avec la capacité en droit ou avec le Conservatoire National des Arts et Métiers.
Je veux que toute personne qui n’a pas pu faire les études de son choix puisse les entreprendre plus tard.

Sources(s) : Discours Maisons-Alfort (02/02/07), Discours Nantes (15/03/07)

Sécurité

Je poursuivrai la politique de sécurité que j’ai engagée depuis 2002. Des peines planchers seront instaurées pour les multirécidivistes et le droit pénal des mineurs sera réformé.

Sources(s) : Mon Projet

Sécurité sociale professionnelle

Ceux qui font l’effort de travailler doivent bénéficier d’une vraie protection contre le chômage et contre les aléas de l’économie. Avec les partenaires sociaux, je créerai la sécurité sociale professionnelle. Elle ne supprimera pas le chômage, pas plus que la Sécurité sociale n’a supprimé la maladie. Mais elle permettra à chacun de surmonter au mieux et au plus vite cette difficulté. Une personne licenciée pour des raisons économiques ne perdra pas son contrat de travail: celui-ci sera transféré au service public de l’emploi qui lui garantira 90% de sa rémunération antérieure aussi longtemps que nécessaire, pour suivre une formation qualifiante, trouver un nouvel emploi, essayer un nouveau métier. En revanche, il ne sera plus possible de refuser plus de deux emplois sans justification.

Sources(s) : Mon projet

Seniors

Notre pays aidera les entreprises à donner du travail aux seniors au lieu de les encourager à s’en séparer.
Il nous faudra aussi cesser de mettre de côté les seniors qui pourraient et voudraient poursuivre leur activité.
Il est inouï que nous continuions à dépenser plus de 5 milliards et demi d’euros chaque année pour retirer du marché du travail des personnes qui sont encore dans la force de l’âge. Si, là encore, cela devait permettre aux jeunes de travailler, nous n’aurions pas hélas l’un des taux de chômage des jeunes les plus élevés du monde.

Sources(s) : Mon Projet / Discours Congrès de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (01/12/06)

Service civique

Je donnerai des avantages concrets à ceux qui donnent de leur temps à la société dans les associations, et créerai un service civique obligatoire de six mois.
Si je suis élu, je mettrai en place le service civique de 6 mois. Parce qu’il faut une fois au moins que l’on demande quelque chose à la jeunesse en contrepartie de ce qu’elle reçoit. Elle y trouvera la possibilité de servir de grandes causes, d’élargir son horizon, de rencontrer d’autres gens que ceux qu’elle a l’habitude de voir. (…)
Dans son volet militaire et de sécurité, le service civique pourrait utilement contribuer au renforcement de nos capacités de réaction, via notamment une réserve opérationnelle plus consistante, à même de soulager nos armées déjà fortement sollicitées sur les théâtres extérieurs.

Sources(s) : Mon Projet / Discours Zénith (18/03/07) / Interview Revue Défense & Sécurité internationale (Mars 2007)

Service minimum

Dès l’été, une loi créera un service minimum garanti en cas de grève. En échange des efforts que je leur demanderai, nos fonctionnaires seront plus considérés, mieux payés et leurs carrières seront plus valorisantes.

Sources(s) : Mon Projet

« Le service minimum dans les transports publics est enterré dans des procédures incompréhensibles. » Le Monde 25/01/08

Service public de l’emploi

L’ANPE, l’Unedic, les Maisons de l’emploi seront réunies en un seul service public de l’emploi, qui interviendra immédiatement et de manière personnalisée pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de trouver ou retrouver un emploi beaucoup plus rapidement qu’aujourd’hui.

Sources(s) : Mon projet

Services publics

Je crois résolument dans le service public, à son rôle pour l’égalité des chances. C’est pourquoi il est essentiel d’assurer sa présence dans les quartiers en difficulté, en milieu rural, outre-mer. Mais je veux que le service public soit au service du public. Je souhaite que son fonctionnement et ses horaires d’ouverture répondent mieux à vos attentes.

Sources(s) : Mon projet

Services publics en milieu rural

Je n’accepte pas les fermetures de services publics en milieu rural, sans concertation et sans préavis.
Comprenons-nous bien, je suis absolument convaincu que les services publics doivent évoluer, en fonction notamment des besoins exprimés par les habitants et les élus. Mais fermer purement et simplement un service public dans une zone rurale déjà fragilisée, m’a toujours semblé être le degré zéro de la réforme. Je veux prendre un engagement clair : que toute évolution des services publics ne puisse intervenir que pour garantir à tous un service d’une qualité encore supérieure. C’est le principe des « Points Poste » qui sont confiés à des commerces de proximité, ce qui permet d’assurer les mêmes services avec des horaires d’ouverture plus longs. Pour permettre au monde rural français de rebondir, pour garantir la permanence des grands services régaliens, nous avons le devoir d’imaginer, d’utiliser les nouvelles technologies, de jouer sur la polyvalence des agents et de mutualiser, partout où cela est possible, les moyens des acteurs publics ou privés.

Sources(s) : Discours Congrès de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (01/12/06)

SMIC

Le problème de la France, c’est que la SMIC, qui devrait n’être qu’un point de départ, est de plus en plus un point d’arrivée. De plus en plus de Français sont rémunérés au SMIC: 17% contre 1,4% des salariés britanniques, alors même que le SMIC britannique est supérieur de 100 euros au SMIC français. Voilà la triste réalité de notre pays. Les 35 heures ont artificiellement atrophié notre économie et gelé les salaires. Il faut faire repartir la machine économique, et permettre l’augmentation de tous les salaires. Le SMIC, mais aussi les autres.
Porter le Smic à 1500 euros, comme le proposent certains socialistes, ce serait un tout petit effort sur la durée de la législature. En réalité, tout en conservant le SMIC, il faut s’attaquer à l’écrasement des grilles salariales et faire un effort sur l’ensemble des salaires. Eux veulent l’augmentation du seul SMIC ; je préfère l’augmentation de tous les salaires grâce à l’augmentation de la quantité de travail.
La hausse du seul SMIC est un risque parce qu’elle tasserait la grille des salaires. Elle donnerait le sentiment à la classe moyenne que travailler dur ne sert à rien puisqu’on ne gagne pas plus, à l’arrivée, que celui qui est dans l’assistanat ou en bas de l’échelle. Je suis attaché à la justice. Je veux me préoccuper du pouvoir d’achat de tous les Français en « libérant » les 35 heures, donc en leur permettant de faire des heures supplémentaires sur lesquelles il n’y aura ni cotisations ni impôts sur le revenu.

Sources(s) : Le Parisien (23/03/07) / Interview au journal Le Monde du 23 janvier 2007 / Interview Le Parisien (21/02/07)

Société de l’Information

La révolution numérique nous oblige à être imaginatifs autant que pragmatiques, et à cerner les priorités.
Les nouvelles technologies offrent, évidemment, une augmentation sans limites des possibilités de diffusion.
Elles permettent aux nouveaux talents de se faire connaître sans intermédiaires. Elles sont un lieu privilégié pour le dialogue des cultures. Elles sont une réalité qui nous oblige. La France doit améliorer toujours davantage son positionnement et jouer de tous ses atouts. C’est capital en termes économiques, car des milliers et des milliers d’emplois en dépendent. C’est capital en termes politiques et culturels, car, d’une dépendance technologique, peut découler une dépendance culturelle, comme le montre, par exemple, la domination d’un moteur de recherche comme Google.
C’est pourquoi, je souhaite que soit menée une politique de soutien efficace de nos entreprises innovantes dans ce secteur. Dans cet esprit, les universités doivent devenir des zones franches fiscales pour les étudiants, les enseignants, les chercheurs qui déposeraient des brevets et créeraient des entreprises. Je souhaite conforter l’excellence de notre industrie du logiciel et en particulier dans le domaine des jeux vidéos où nos talents fort nombreux ont tendance à s’expatrier de plus en plus souvent.
Je souhaite que l’Europe développe sa propre industrie des dispositifs de protection des oeuvres. Il faut que, parallèlement, les industries culturelles affectées par Internet soient aidées pour réussir leur évolution. Ce qui signifie, pour le disque, qu’il faut aider à la numérisation des oeuvres et développer toutes les formes de diffusion légale. Réfléchir à des aides sociales pour soutenir l’emploi dans la filière musicale. Examiner l’ensemble des règles fiscales applicables à ce secteur, afin de les adapter dans ce contexte de complète mutation. (…)
Je souhaite que la politique culturelle investisse la société de l’information et qu’elle la tire vers le haut, qu’elle lui donne une âme, un contenu, fidèle à un idéal de civilisation que nous avons hérité des Lumières. Je souhaite qu’elle fasse émerger un nouveau modèle économique, viable, qui respecte le droit des auteurs, des créateurs, des artistes, et qui en même temps réponde à l’exigence de permettre que les oeuvres soient accessibles à tous, qu’elles soient le plus largement diffusées. (…)
Internet est un extraordinaire instrument de démocratisation culturelle, qui doit être pleinement utilisé. Je pense, par exemple, à la création de sites publics mettant gratuitement à disposition les oeuvres du patrimoine français tombées dans le domaine public, ou financées par fonds publics. Je pense à la création de sites éducatifs et interactifs mettant les jeunes en contact direct avec les créations contemporaines. Il y a là un gisement infini, qui doit être exploité au profit de tous. (…)
La littérature de fond, la littérature à risque, celle par exemple des premiers romans, a besoin de ce réseau des passionnés que sont les libraires, qu’il faut soutenir, avec les collectivités locales, notamment contre la spéculation immobilière. Il faut les aider au développement d’une offre numérique, c’est à dire à mettre en ligne leur catalogue, leurs disponibilités, afin que les acheteurs, sûrs de ce qu’ils vont trouver, se rendent dans ces lieux de convivialité. De même qu’il faut aider les éditeurs à prendre le tournant des nouvelles technologies. Dans cet esprit, je souhaite que le Centre National du Livre voie ses missions et ses moyens renforcés. (…)

Sources(s) : Discours devant les acteurs de la Culture (04/04/07)

Soins optiques et dentaires

Je propose un meilleur remboursement par l’assurance-maladie des soins optiques et dentaires. Ces soins, indispensables à une vie digne et de qualité, sont aujourd’hui très mal remboursés.

Sources(s) : Interview Panorama du médecin (mars 2007)

Solidarité

Nos politiques de solidarité méritent mieux que l’avarice et le rationnement. C’est pourtant ce que nous leur faisons subir depuis des années parce que nous ne commençons pas par le commencement: créer des richesses marchandes. Dans la cinquième puissance du monde, le minimum vieillesse et l’allocation pour adulte handicapé ne sont même pas au niveau du seuil de pauvreté. Pouvons-nous l’accepter ? Je veux que nous ayons l’argent nécessaire pour mener de grandes politiques de solidarité. Je veux en citer trois plus particulièrement. La première concerne les personnes handicapées. Elles nous apprennent le courage et c’est pourquoi je veux absolument que nos enfants soient scolarisés dans les mêmes écoles que les enfants handicapés. Elles nous rappellent ce qui est vraiment important dans l’existence. Je veux rendre opposables devant les tribunaux un certain nombre de droits qui les concernent, notamment l’accès aux transports et aux bâtiments publics. Leur insertion dans le monde du travail sera pour moi une priorité et je leur ouvrirai les portes de l’enseignement supérieur. Je souhaite ensuite mettre en oeuvre une grande politique de la fin de vie. Je veux que, dans la manière dont notre société prend en charge les personnes très âgées et lutte contre leur solitude, nous soyons un exemple de civilisation. Je lancerai un plan de prévention et de recherche sur les maladies de la vieillesse, notamment la maladie d’Alzheimer. Je créerai une cinquième branche de la protection sociale pour consacrer suffisamment de moyens à la perte d’autonomie et garantir à tous les Français qu’ils pourront rester à domicile s’ils le souhaitent. Je veux enfin
que chacun puisse prendre un congé rémunéré pour pouvoir s’occuper d’un proche en fin de vie. Enfin, je veux que nous préservions l’excellence de notre système de santé, qui est l’un des meilleurs du monde. Au lieu de lutter contre ses gaspillages, nous avons organisé son rationnement, essoufflant nos professionnels sous le poids de la bureaucratie, de l’isolement, des inégalités, sans parler des 35 heures. Pour moi, la santé n’est pas un coût, c’est un investissement, une richesse, des emplois, de la croissance, et surtout un bien-être qui n’a aucun prix. C’est pourquoi tout euro dépensé dans la santé doit être un euro utile, qui serve à guérir ou à soulager la souffrance. Je ferai des sciences du vivant une priorité de notre recherche.
J’engagerai la politique de santé publique et de prévention qui nous fait défaut depuis tant d’années.
J’améliorerai les conditions de travail des professionnels de la santé, leur ferai bien davantage confiance, reconnaîtrai leur mérite par de plus grandes facilités de promotion professionnelle, et libérerai l’hôpital de la contrainte des 35 heures en permettant à tous ceux qui veulent travailler plus pour gagner davantage de le faire. Je souhaite garantir l’égalité et l’équité de l’accès aux soins pour tous sur tout le territoire. Mais je veux également que chacun se sente responsable du financement de notre système de santé.

Sources(s) : Mon Projet

SOLIDARITÉ (Délit de).

La France de 2008 pénalise le « délit de solidarité » alors même que la convention de Schengen du 19 juin 1990, pourtant peu clémente, exonérait de poursuite toute aide humanitaire sans but lucratif.

Source : Communiqué du MRAP

Sport

Je ferai en sorte que l’école consacre plus de temps au sport.
Je veux rendre au sport la place qu’il mérite. Je ne veux que l’on se passionne simplement pour le sport quand il y a une Coupe du monde, qu’elle soit de football ou de rugby, quand il y a un Championnat du monde d’athlétisme ou quand un boxeur fait des exploits.
Je veux rendre sa place au sport dans notre société du 1er janvier au 31 décembre. Comment faire, comment y arriver ?
Je pense que tout passe par l’école. (…) Donc on change la logique de l’école, en doublant le nombre d’heures, en augmentant les coefficients, en permettant aux familles de choisir un mi-temps sportif et en démontrant qu’avec un mi-temps sportif on peut quand même faire de grandes études, que non seulement ce n’est pas un handicap, mais que ça peut être une chance.
On donne les moyens aux fédérations de professionnaliser leur gestion.
On récompense les bénévoles dans tous les clubs amateurs si importants pour notre pays en leur donnant des points de retraite. Le bénévolat, ce n’est pas simplement une question d’argent, mais de considération.
Pour que celui qui a consacré 20 ans à son club de sa région ne se dise à la fin de sa vie qu’en plus on ne lui a pas dit merci.
Mais cela vaut aussi pour les jeunes lors de leurs examens de passage.
J’aimerais vous dire un mot à propos d’un sujet qui vous préoccupe : le ministère des Sports.
Je veux prendre mes responsabilités et j’ai beaucoup réfléchi à cette question.
Naturellement, le mouvement sportif est attaché à un ministère des sports. D’ailleurs, c’est un grand classique français, chacun considère qu’il y a trop de ministres, mais chacun veut le sien…
Le rôle de la politique n’étant pas de nier les contradictions, mais de les surmonter. Il y aura donc un ministère des sports, dédié aux sportifs, mais je veux inscrire ce ministère dans un pôle de compétences où j’y mettrai également la santé.
Car je conteste l’idée que le sport soit associé à la jeunesse. Le sport, ce n’est pas que la jeunesse, c’est toute la France. Lier jeunesse et sports, c’est nier la pratique sportive.
Je veux que celui qui porte le sport puisse également débattre et porter d’autres enjeux comme celui de la santé. Quelle est la signification de mettre le titulaire de la santé d’un côté et celui du sport dans un autre ? À quoi sert le sport, s’il ne sert pas à améliorer, à porter, à développer la santé des Français et pas simplement des jeunes français ?

Sources(s) : Mon Projet / Rencontre avec les sportifs (15/04/07)

Statut de pré-majorité

Je propose de créer, pour les jeunes de 16 à 18 ans, un statut de pré-majorité, leur permettant, par exemple, de prendre des responsabilités dans la vie associative, dans des entreprises ou dans la vie civique.

Sources(s) : Interview Marie-Claire (avril 2007)

Stock Options

Je n’aime pas l’idée de stock options réservées à un petit groupe de cadres dirigeants. Je suis très tenté par l’idée de plans de stock options pour tous ou pour personne.

Sources(s) : Interview au journal Le Monde du 23 janvier 2007

Suicide

Si je suis élu président de la République, je veux donner des moyens à la recherche, je veux spécialiser les services sur ces questions-là et ceux qui sont malades de dépression ou de stress ou de mal-être ou mal-vivre, n’ont pas à être culpabilisés. Ils portent, quand on a une maladie organique, quand on a une fracture, on va chez le médecin pour se faire soigner, quand on est dépressif, parce que la vie est dure, parce qu’il y a de la pression, parce que c’est lourd à porter tout ça. Il faut faire un grand plan national pour aider ces millions de gens à vivre c’est une question d’humanité.

Sources(s) : J’ai une question à vous poser (5/02/07)

 

act up : chronique d’une affiche censurée 08.05.07

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Une affiche pour dénoncer un discours raciste et une politique meurtrière

Communiqué publié sur le site d’Act Up Paris le 19 décembre 2005.

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Ce week-end, les militantEs d’Act Up-Paris et du 9ème collectif des Sans-Papiers ont commencé à coller en région parisienne une affiche présentant une photo de Nicolas Sarkozy avec pour seul slogan « Votez Le Pen ».

Cette affiche est disponible sur notre site (voir ci-dessous) pour être imprimée, publiée, diffusée et relayée par tous ceux et toutes celles qui partagent nos constats et nos craintes : la guerre menée aux étrangèrEs et la dérive du Ministre de l’Intérieur vers un discours et une politique d’extrême droite toujours plus affirmée. Alors que cette fin d’année est le théâtre d’une accélération de cette politique raciste, et que nous nous attendons au pire pour le projet de loi sur l’immigration actuellement en préparation, nous nous devons de réagir et de faire réagir.

Pour nous sans-papiers et étrangers malades du sida, l’urgence est de combattre la politique de Sarkozy qui, par des dispositions réglementaires, voire des pratiques illégales, met nos vies en dangers : organisation de véritables rafles, augmentation des expulsions y compris de malades étrangers, démantèlement de l’Aide Médicale de l’État [AME] (seul dispositif d’accès aux soins des sans-papier), et remise en cause du séjour de plein droit notamment pour raisons médicales.

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Il y a quelques jours nous organisions un die-in devant le ministère de l’Intérieur pour dénoncer ces pratiques et rendre visibles les morts qu’elles engendrent. Aujourd’hui nous continuons notre action par cette affiche et nous ne cesserons de nous mobiliser avant d’obtenir satisfaction à nos exigences.

Cet homme, avec le parti qu’il dirige et entraîne vers le pire, est dangereux.


Le 21 décembre 2005, suite à des menaces de poursuites judiciaires pour « contrefaçon » d’une photographie de Sarkozy pourtant largement disponible sur internet, Act-Up Paris a été contraint de retirer de son site internet le visuel de l’affiche.

Photo © Thomas Geffrier