Le Sarkopithèque

LE SARKOPITHÈQUE A POUR BUT D’ARCHIVER PUIS DE RECOUPER LES INFORMATIONS ET RÉFLEXIONS RELATIVES AU CHEF DE L’ÉTAT, À SON GOUVERNEMENT ET À LEURS [MÉ]FAITS. Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République le 6 Mai 2007, jour de la Sainte-Prudence. Voyons-y un signe, et non un hasard.

Coup d’état médiatique 16.12.08

suppressionpub

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)
Le 11 décembre 2008.

Le pouvoir sarkozien multiplie les initiatives pour resserrer sa mainmise et celle des grands groupes de communication dont il est l’agent sur les médias français. Il s’agit de réorganiser le dispositif permettant tout à la fois d’assurer une rentabilité maximale aux propriétaires de médias, de renforcer la guerre idéologique dont les grands médias sont le vecteur, et de « rendre les cerveaux disponibles » à la pénétration de la publicité. L’offensive se déploie en trois directions : le démantèlement de l’Agence France Presse (AFP), la dilution du service public de l’audiovisuel, la remise en cause de la loi Bichet issue du programme du Conseil national de la Résistance de 1944.

1.- Démantèlement de l’Agence France Presse (AFP)

Une pétition vient d’être lancée pour l’indépendance et la survie de l’Agence France Presse (AFP) ; le M’PEP appelle à la signer en masse. Le législateur, en 1957, dans la continuité des réformes de la Libération, avait doté l’AFP d’un statut particulier lui garantissant son indépendance. D’après l’article 2 de ses statuts, l’AFP « ne doit, en aucune circonstance, passer sous le contrôle de droit ou de fait d’un groupement idéologique, politique ou économique ».

Or, c’est ce qui est remis en question en ce moment. Le PDG, Pierre Louette, aux ordres de Nicolas Sarkozy, ancien conseiller média d’Edouard Balladur, veut « toiletter » les statuts et ouvrir le capital de l’AFP. On reproche en réalité à beaucoup des journalistes de respecter les statuts de l’AFP et de refuser d’être l’agence de presse privée de Nicolas Sarkozy. C’était trop pour le pouvoir qui veut démanteler l’AFP.

2.- Dilution du service public de l’audiovisuel

Le projet de loi sur l’audiovisuel doit être soumis au vote de l’Assemblée nationale le 16 décembre 2008. Il prévoit de supprimer la publicité sur la quasi-totalité des chaines publiques entre 20h et 6h, mesure qui devrait entrer en vigueur le 5 janvier 2009. Tout le problème est de savoir quelle sera la nature, le niveau et la pérennité de la compensation financière pour les chaines publiques, mais il est juste que les chaines publiques soient financées par l’impôt, de préférence direct. La redevance, qui relève de la fiscalité indirecte, est néanmoins injuste. Elle fait payer proportionnellement davantage les classes populaires.

La réduction de la publicité n’est qu’un leurre et une diversion qui vise à masquer le transfert en cours de l’audiovisuel public vers le privé. Et, en attendant que ce processus parvienne à son terme, de le contrôler étroitement dans la perspective des élections présidentielles de 2012. C’est l’objectif de la nomination prévue des présidents de la télévision et de la radio publique par le président de la République.

Il nous faut penser à tous les aspects de l’audiovisuel, à ses rôles politique, social et culturel, et pas simplement à l’audiovisuel public ; c’est sur l’ensemble de l’audiovisuel qu’il faut par exemple réduire la place de la publicité et augmenter la place et l’intervention des citoyens dans la gestion économique et qualitative des programmes et du service.

D’autant que la télévision pose désormais un véritable problème de santé publique. Son emprise sur les esprits, à partir de mécanismes issus du marketing, a parfois des effets proches de l’addiction. Des études scientifiques ont montré un lien entre une consommation précoce de télévision, des troubles de l’attention et une modification des circuits synaptiques (pour se mouvoir et survivre, les animaux et l’homme doivent être informés de l’état du milieu extérieur dans lequel ils sont situés et dans lequel ils doivent organiser leur comportement).

Selon le philosophe Bernard Stiegler (http://www.arsindustrialis.org/), la télévision peut court-circuiter les structures sociales que sont la famille ou l’école et « les différences intergénérationnelles puisqu’elle infantilise les adultes et prive les enfants de leur enfance ». La télévision peut détruire la singularité de la construction individuelle de chacun. Quand on passe 3 heures par jour devant la télé comme en France ou 6 heures comme aux Etats-Unis, on se retrouve avec des gens qui n’ont pas d’autre vie sociale que de regarder la télévision.

Tout au contraire, il faut faire de la télévision un instrument d’émancipation et de connaissance, ce qui implique de l’arracher aux griffes du marché. Pourtant, pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, on ne débat pas de l’essentiel.

3.- Remise en cause de la loi Bichet issue du programme du Conseil national de la Résistance de 1944

Avec la loi du 2 avril 1947, dite « loi Bichet », du nom de son rapporteur Robert Bichet, la France devient le seul pays au monde où la liberté de distribution de la presse est inscrite dans la loi. La loi permet à chaque éditeur, quelle que soient sa taille et son influence, d’avoir l’assurance d’être distribué. C’est un système coopératif de distribution de la presse encore en vigueur aujourd’hui malgré les tentatives répétées de remises en cause de ce qui reste le socle mutualiste de la presse française. Cette loi prévoit l’égalité de traitement entre journaux : l’impartialité ; la mise en commun des moyens ; la péréquation des coûts et des tarifs ; la solidarité entre titres rentables et titres moins rentables. Elle assure la liberté de la presse et la formation d’une opinion libre dans un espace public pluraliste et diversifié. Elle édicte un certain nombre de principes fondamentaux : la liberté de diffusion ; l’égalité entre les éditeurs membres d’une coopérative ; l’impartialité de la distribution.

C’est tout cela que le pouvoir veut casser : en finir avec le Syndicat du Livre, avec le système de distribution de la presse, avec les seuils anti-concentration, avec le droit d’auteur des journalistes, avec les clauses de cession et de conscience… En un mot : mettre fin à la loi Bichet, placer les sabots des entreprises de presse dans la cheminée où elles attendent le passage du Père Noel Sarkozy.

Les « Etats généraux de la presse écrite », qui se veulent ceux de toute la presse écrite (quotidienne, périodique et magazine, généraliste, thématique et spécialisée, nationale, régionale et locale, gratuite ou payante, sur papier, sur Internet ou multi-supports, car aujourd’hui presse écrite ne signifie plus forcément presse papier), sont organisés actuellement par Nicolas Sarkozy. Ils ne sont qu’une mascarade, un semblant de consultation avant que le pouvoir n’annonce des décisions déjà prêtes dans les tiroirs de l’Elysée. Alors que les Etats généraux devaient être ceux de toute la société (professionnels, lecteurs, consommateurs, citoyens, responsables publics), ils ont soigneusement tenu à l’écart ceux pour qui la presse doit être faite : les citoyens.

On observe pourtant une baisse tendancielle de la diffusion, un déficit chronique de certains titres, des menaces de disparition de journaux, un vieillissement du lectorat, une contraction des rédactions. Les signes d’une crise profonde de la presse écrite se multiplient et s’aggravent. Confrontés à un effet de ciseaux (hausse des coûts d’un côté, baisse des recettes des ventes, de la publicité, des annonces de l’autre), de nombreux journaux sont dans l’impasse économique ou s’y acheminent.

Cependant, la concentration n’est pas la solution. Ainsi, après avoir fusionné Le Provençal et Le Méridional, la diffusion a reculé de 35 %. Le journal régional qui se porte le mieux, Le Télégramme de Brest, est une entreprise totalement indépendante. En matière de presse, le dynamisme n’a besoin ni du gigantisme ni de l’adossement à de grands groupes industriels.

Certes on ne peut faire l’impasse sur les questions de la distribution comme de la fabrication. Mais il faut redonner de l’attrait à la presse. Personne n’achètera un journal parce qu’il est bien géré, mais parce qu’il est attractif. Or, beaucoup de titres et tous les quotidiens, sauf L’Humanité, portent une voix unique : celle du Traité constitutionnel en 2005, celle du traité de Lisbonne en 2007…

On ne peut vouloir chloroformer les esprits avec la pensée unique néolibérale et européiste et attendre une augmentation des ventes. La police de la pensée est à l’œuvre, elle est liée à la montée de l’autoritarisme dans la société, en France comme dans d’autres pays de l’Union européenne, la Grèce en particulier.

Il faut revenir à l’esprit de la Libération !

Pour en savoir plus sur la prise d’assaut des journaux collaborationnistes à la Libération en août 1944, cliquez ici.

 

A 31.05.07

Accès à la propriété

Depuis des années, on vous dit qu’on ne peut rien contre la crise du logement, et on laisse s’aggraver une pénurie qui a rendu la propriété impossible pour beaucoup d’entre vous et la location de plus en plus difficile.
Cette situation ne peut pas durer.
Je veux permettre à chaque ménage d’être propriétaire, parce que la propriété est le rêve de chacun d’entre nous. Je vous permettrai notamment de déduire de votre impôt sur le revenu les intérêts de votre emprunt immobilier. Ceux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu recevront une aide de l’État pour emprunter.

Sources(s) : Mon projet

Administration

Je veux que nos grandes administrations deviennent de véritables partenaires de la réussite des entreprises.
Il faut mettre un terme à la logique de défiance qui existe à l’égard des PME. Je le dis franchement : il est injuste que l’Administration traite à la même enseigne la grande majorité des entreprises de bonne foi et l’infime minorité de celles qui trichent sciemment. L’Administration ne peut plus se cantonner dans un pur rôle de contrôle et de sanction vis à vis d’entreprises toutes supposées fraudeuses. Pour opérer ce bouleversement dans nos habitudes, il est nécessaire que ces administrations, et leurs agents, soient demain évalués sur leur capacité à rendre à tous un service de qualité, sur la rapidité des réponses données aux entreprises, et non plus sur le seul montant des redressements opérés ou sur les procès-verbaux dressés.

Sources(s) : Interview Le Monde de l’Industrie (janvier 2007)

Adoption

Pour faciliter l’adoption des enfants à l’étranger, il faut structurer davantage nos liens de coopération avec les pays d’origine, à l’image de ce que font les autres pays. Nous devons aussi améliorer les règles des adoptions « intérieures », c’est-à-dire d’enfants nés en France et devenus pupilles de l’Etat. La France est devenue plus exigeante que d’autres pays avant de considérer qu’un enfant a été réellement abandonné par ses parents et est adoptable. Des solutions existent pour améliorer les choses. Je suis avec attention les travaux du Conseil Supérieur de l’adoption sur ce sujet. Ma conviction est que toute réforme doit être mûrement réfléchie et se faire dans l’intérêt de l’enfant.
Je veux que le mariage protège la filiation et le cadre naturel de la famille. Pour cette raison, je n’ouvrirai pas le mariage, ni l’adoption aux couples de même sexe.

Sources(s) : Interview à la revue Cotémômes / Discours Nantes (15/03/07)

Afrique

Je favoriserai le développement des pays pauvres, en cessant d’aider les gouvernements corrompus, en mettant en place une Union méditerranéenne avec les pays du Sud, en donnant la priorité à l’Afrique.
Je m’intéresse à l’Afrique et je la respecte. C’est pour cette raison que, par exemple, je prône l’exonération totale d’impôts sur le revenu pour tous les migrants africains résidant en France, lorsque leur argent est investi dans des micro-projets de développement sur place. Ce flux émanant de la diaspora permettra de décupler l’aide au développement, de pallier l’insuffisance du réseau bancaire et de contourner la corruption.
Plus généralement, on ne fera pas bouger les choses par le seul tutoiement entre le chef de l’Etat français et ses homologues du continent, mais par la conscience collective d’un intérêt commun.
L’Afrique compte huit cent millions d’habitants dont la moitié a moins de dix-sept ans. L’avenir de ces jeunes est donc une obsession pour tous ceux qui, comme moi, s’intéressent au développement. Parmi ces jeunes, il y a les étudiants et je pense qu’ils doivent être plus nombreux à venir se former en France. Mais à une condition : une fois leur formation achevée, on doit leur demander de mettre leurs compétences acquises en France – donc leur première expérience professionnelle – au service de leur pays d’origine. Afin de ne pas se retrouver par exemple dans la situation caricaturale du Bénin, dont les médecins sont plus nombreux à exercer en France que chez eux.

Sources(s) : Mon Projet / Interview Jeune Afrique (5/11/06)

Agriculteurs

L’agriculture française est un atout économique majeur. Si nous voulons qu’elle demeure forte et attractive, alors il n’est pas possible de ravaler les agriculteurs au rang de « jardiniers de la nature », ni d’accepter des baisses de revenus effarantes qui non seulement paupérisent les exploitants, mais les privent largement des moyens de s’adapter aux évolutions des marchés et de la consommation.
Il faut permettre aux agriculteurs de vivre davantage du fruit de leur travail. Aucun producteur, en effet, ne peut préférer vivre d’aides directes plutôt que du marché. Le niveau des aides dépendra donc du niveau des prix. Avec des prix plus hauts et plus rémunérateurs, les aides seront moins indispensables. (…)
Je suis favorable au maintien des outils d’aide à l’installation. Ces outils ont fait leur preuve, ils sont efficaces. Mais il ne faut pas vivre dans l’illusion : on n’installera pas un agriculteur pour un départ. L’objectif doit être de veiller au renouvellement des générations et de ne pas détourner les jeunes de ce métier. Il faut également veiller à appuyer les démarches des jeunes qui viennent d’autres milieux. (…)
L’aide à l’installation est primordiale, de même que les prêts bonifiés. Un effort pourrait sans doute être fait en direction du stage d’installation, afin de le rapprocher des besoins réels des futurs exploitants.

Sources(s) : Interview Midi Libre (octobre 2006) / Interview Le Mag Cultures (février 2007)

Agriculture

Je soutiendrai l’agriculture et l’industrie agroalimentaire. Elles sont indispensables à notre indépendance alimentaire et désormais énergétique, et sont une force économique de premier plan.
La compétitivité de l’agriculture française est une réalité. La France reste l’un des principaux pays producteurs dans le monde. Il n’y a aucune raison de céder notre place sur les marchés, ni d’ailleurs de craindre notre mise à l’écart. Maintenir cette productivité dépend d’abord de notre capacité à renouveler les générations. J’entends poursuivre et amplifier les efforts en matière d’installation.
Améliorer la productivité de notre agriculture passe également par le développement d’approches économes en matière d’intrants agricoles. C’est aussi faciliter la mise en commun du matériel d’exploitation : on peut aller beaucoup plus loin et apporter des réponses précises aux préoccupations des exploitants. C’est enfin se tourner résolument vers les nouveaux débouchés et mettre fin à une certaine forme de gaspillage. Je ne peux me résoudre à voir des terres mises en jachère alors même qu’il y a des possibilités de cultiver, sur ces terres, des produits pour le marché des biocarburants ou de la chimie verte. Tout ceci est possible si l’on se donne la peine d’accompagner les exploitants. Il faut simplifier les structures d’appui aux exploitants et confier aux chambres d’agriculture, qui réalisent déjà un formidable travail, une véritable mission d’accompagnement des exploitants sur le terrain. (…)
L’arrivée de nouveaux États membres, dotés de secteurs agricoles puissants, ne doit pas susciter de craintes en France. Ces pays sont nos alliés et nous avons beaucoup à partager avec eux. La France s’est engagée très tôt dans des partenariats pour l’adhésion de ces pays, et elle n’a pas à le regretter. C’est ensemble que nous écrirons l’évolution de la Pac et de nos agricultures. De plus n’oublions pas une chose : avec la croissance de la population mondiale, les marchés vont s’élargir. (…)
Quand on est agriculteur, on travaille tous les jours à la préservation de l’environnement. Les efforts déjà réalisés ne doivent pas être oubliés, ni sous-estimés. Il faut toutefois aller plus loin. Même si beaucoup de chemin a été fait, il n’en reste pas moins vrai qu’il nous faut aller vers une meilleure prise en compte des ressources dans l’acte de production. Il nous faut développer une agriculture diversifiée, favoriser les modes de production naturels (l’herbe) et améliorer la gestion de l’eau (vis-à-vis de l’irrigation).

Sources(s) : Mon Projet / Interview Le Mag Cultures (février 2007)


Aide au développement

Je favoriserai le développement des pays pauvres, en cessant d’aider les gouvernements corrompus, en mettant en place une Union méditerranéenne avec les pays du Sud, en donnant la priorité à l’Afrique.
La fraternité, c’est la solidarité avec les pays pauvres et l’engagement dans les grandes causes humanitaires, dans la lutte contre la faim, la misère, la maladie, dans le codéveloppement qu’il va bien falloir réussir si l’on ne veut pas que l’exode massif du Sud vers le Nord ne tourne au désastre.
Je veux que la France inscrive sa politique d’aide au développement dans le cadre de partenariats exigeants et responsables. Le principe de conditionnalité s’appliquera avec rigueur en prenant mieux en compte le respect de l’Etat de droit et de bonne gouvernance.

Sources(s) : Mon Projet / Discours Zénith (18/03/07) / Questionnaire Organisation -Transparence-Internatonal France (TI France – mars 2007)

Aides agricoles

La suppression des subventions est inenvisageable. Celles-ci sont nécessaires pour permettre une agriculture de qualité et la préservation de la vitalité de nos zones rurales. Mais la réalité à laquelle nous sommes confrontés, c’est que les aides à l’agriculture sont aujourd’hui équivalentes au revenu des exploitations. Elles sont même parfois supérieures à ce revenu d’exploitation.
Le premier chantier à engager, c’est celui de la simplification des régimes d’aide en place. Le second, c’est de permettre aux agriculteurs de vivre davantage du fruit de leur travail. Aucun producteur, en effet, ne peut préférer vivre d’aides directes plutôt que du marché. Le niveau des aides dépendra donc du niveau des prix.
Avec des prix plus hauts et plus rémunérateurs, les aides seront moins indispensables.

Sources(s) : Interview Le Mag Cultures (février 2007)

Airbus

Des changements profonds sont nécessaires. Airbus et EADS ne peuvent plus fonctionner dans la gouvernance actuelle qui donne aux intérêts nationaux un pouvoir de blocage contraire à la bonne marche de l’entreprise. Il faut revoir la composition actuelle du capital et renégocier le pacte d’actionnaires pour que la direction d’Airbus soit mobilisée sur les intérêts industriels et eux seuls. L’entreprise a besoin d’investisseurs nouveaux et prêts à s’engager dans son développement, notamment pour financer le lancement de l’A350 et du successeur de l’A320. Pour Nicolas Sarkozy, il est logique, et c’est même là son devoir, que l’État se joigne s’il le faut à cette recapitalisation pour marquer sa confiance dans l’entreprise et l’aider à passer ce cap difficile.
L’Etat et les collectivités intéressées doivent également accompagner les sous-traitants et les territoires affectés par le plan Power8 pour consolider et développer leur activité. En particulier, la progression vers les technologies composites sur le site de Méaulte, gage de sa pérennité, doit faire l’objet de mesures de soutien de la part des pouvoirs publics et d’un engagement clair d’Airbus, voire d’autres acteurs industriels éventuels, sur l’avenir des activités et des emplois concernés.
Si les Français me font confiance, je ferai de l’avenir de EADS et d’Airbus des priorités de la politique industrielle volontariste qu’il s’emploiera développer en France et en Europe.

Sources(s) : Communiqué (03/04/07)

Allocation adulte handicapé

Les personnes handicapées doivent pouvoir vivre décemment, ce qui est actuellement impossible avec une allocation adulte handicapé (AAH) de 621 euros. Il n’est pas acceptable que le montant de l’AAH n’atteigne même pas le seuil de pauvreté de 788 euros. Plus de 700 000 personnes sont concernées. Afin de remédier à cette situation, je propose de revaloriser l’AAH de 25%.

Sources(s) : Le Parisien (23/03/07)

Allocations chômage

Comme souvent en France, en matière de chômage ou en matière de minima sociaux, on indemnise chichement, mais longtemps. Alors qu’il faudrait indemniser fortement, mais brièvement pour que chacun soit incité à reprendre rapidement un emploi.
Je propose que l’allocation chômage ne puisse pas être inférieure au salaire minimum, mais que nul ne puisse refuser plus de trois offres d’emploi correspondant à ses compétences

Sources(s) : Discours Nantes (15/03/07) / Discours Charleville-Mézières (18/12/06)

Allocations familiales

J’aiderai les familles qui ont des difficultés à assumer leur mission éducative et responsabiliserai celles qui y renoncent par la mise sous tutelle des allocations familiales.
J’aiderai les familles à chacune des étapes de leur existence. En particulier, j’allouerai des allocations familiales dès le premier enfant.
Le regroupement familial ne sera possible que si la personne a un logement et un travail lui permettant de faire vivre sa famille sans prise en compte des allocations familiales.

Sources(s) : Mon Projet

Alstom

Tout le monde disait qu’il n’y avait rien à faire, qu’il fallait laisser tomber, qu’il fallait vendre à SIEMENS. (…) Je me suis battu, au nom de l’État. Nous avons même racheté 20 % d’ALSTOM, 800 millions d’euros. Deux ans plus tard, Thierry BRETON revendait 2 milliards 100 millions. ALSTOM est aujourd’hui une des entreprises les plus profitables de la bourse française. Alors les spécialistes qui disaient que c’était foutu, que c’était fichu, ils sont où aujourd’hui ? Les 25 000 emplois, on les a sauvés.

Sources(s) : Emission A vous de Juger sur France 2 (08/03/07)

Aménagement du territoire

Rétablir la confiance est plus que jamais nécessaire pour ceux de nos concitoyens qui sont issus du monde rural. Depuis des décennies, certains de nos territoires ruraux les plus fragiles sont gagnés peu à peu par la désertification. Or je veux affirmer, une fois encore, qu’il n’y a pas de fatalité au dépeuplement ni à l’exode rural, pour peu que l’Etat poursuive et amplifie ce qui fut toujours une grande politique, une politique originale dans notre pays, celle de l’aménagement du territoire. Elle n’est d’ailleurs pas pour rien dans la qualité de vie et des services publics que nous reconnaissent les étrangers qui visitent et apprécient notre pays. Aménager le territoire, c’est refuser que l’Etat ne renforce encore les tendances, là, à la concentration, ailleurs, au dépeuplement, plutôt que de rechercher un équilibre dans le développement de nos territoires. Aménager le territoire, c’est finalement garantir une véritable égalité des chances pour chaque Français, en tout point du territoire.
L’accès au haut et très haut débit doit être reconnu comme une obligation de service public sur tout le territoire. La politique de couverture en haut débit d’ores et déjà engagée doit se poursuivre pour couvrir réellement la totalité du territoire, ce qui n’est pas le cas à ce jour. Un cadre réglementaire favorable aux investissements en très haut débit par les opérateurs sera mis en place.

Sources(s) : Discours Congrès de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (01/12/06) / Interview dans le magazine L’Ordinateur individuel (mars 2007)

Amérique latine

L’Amérique latine quant à elle a connu des progrès démocratiques majeurs, au travers d’élections qui se sont bien déroulées dans une quinzaine de pays ces derniers mois. Pour autant la démocratie reste fragile, car beaucoup lui attribuent les difficultés sociales persistantes de certains de ces pays. Nous devrons donc être attentifs aux dérives autoritaires et populistes, qu’elles viennent de dirigeants de gauche ou de droite.

Sources(s) : Conférence de presse sur la politique internationale (28/02/07)

ANPE

L’ANPE, l’Unedic, les Maisons de l’emploi seront réunies en un seul service public de l’emploi, qui interviendra immédiatement et de manière personnalisée pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de trouver ou retrouver un emploi beaucoup plus rapidement qu’aujourd’hui.

Sources(s) : Mon Projet

Appartement de fonction

La procédure actuelle est excessive, tous les ministres n’ont pas besoin d’un appartement de fonction. Qui est-ce qui a besoin d’un appartement de fonction ? Les ministres qui peuvent être appelés de jour et de nuit parce qu’il se passe toujours quelque chose. (…) Si je suis élu président de la République, je laisserais un appartement de fonction uniquement pour les ministres qui en ont besoin, pour dire les choses comme elles sont, je ne voudrais pas être vexant à l’égard de qui que ce soit, mais je ne suis pas persuadé que le ministre d’un domaine, par exemple celui de la communication, ait essentiellement besoin d’être présent à son ministère en pleine nuit.

Sources(s) : J’ai une question à vous poser (5/02/07)

Appels surtaxés

Assurance maladie, caisse des retraites, impôts : nombre de services publics sont joignables via des numéros surtaxés, une pratique impopulaire dénoncée par les associations et jugée désormais « inacceptable » par le gouvernement qui veut y mettre fin. « Notre engagement politique est d’en finir avec cette absurdité de foisonnement de tarifications différentes et d’appliquer le coût d’un appel local pour les communications à l’administration ». Concrètement, le coût d’un appel de trois minutes serait divisé par deux, passant de 35 à 16 centimes.

Source : Afp 13/01/08
Art contemporain

Il faut d’abord faire aimer et populariser l’art contemporain, et cela dès le plus jeune âge. C’est la mission principale de nos musées spécialisés et des fonds régionaux d’art contemporain. On doit ensuite aider les artistes. Il me semble que beaucoup se joue au niveau de la formation : notre dispositif d’enseignement de l’art manque sans doute de moyens pour se situer au meilleur niveau international. Il y a, je le crois, des cloisons à abattre entre les différentes disciplines (art industriel, design, nouvelles technologies) pour favoriser la polyvalence des artistes.

Sources(s) : Interview Arts Magazine (avril 2007)

ASSEDIC

L’ANPE, l’Unedic, les Maisons de l’emploi seront réunies en un seul service public de l’emploi, qui : interviendra immédiatement et de manière personnalisée pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de trouver ou retrouver un emploi beaucoup plus rapidement qu’aujourd’hui.

Sources(s) : Mon Projet

Associations

Je donnerai des avantages concrets à ceux qui donnent de leur temps à la société dans les associations.
Je veux transmettre la valeur de l’engagement et pour cela valoriser le bénévolat, un bénévolat régulier, qui n’est pas synonyme d’incompétence ou d’amateurisme. Je propose qu’une année de bénévolat dans une association ou dans un club donne droit à un stage de formation gratuit ; que 20 heures de bénévolat effectuées régulièrement chaque mois donne droit à 10% de points en plus aux examens ; que 10 ans de bénévolat donne droit à une année de cotisations de retraite. Je veux que la société valorise ceux qui se dévouent pour elle et sanctionne ceux qui ne respectent ni la loi, ni les autres, ni eux-même.
Le bénévolat est une vraie richesse pour nos quartiers. Je veux le valoriser en créant un livret d’épargne civique qui donnera aux bénévoles des avantages concrets: stages de formation gratuits, points supplémentaires aux examens, cotisation pour la retraite. Mais le recours au bénévolat ne remplace pas la présence de professionnels : on ne s’improvise pas éducateur ou aide-maternelle.
Je propose, dans chaque quartier, un responsable de la politique de la ville qui aura à orienter les crédits vers les associations qui ont le plus besoin de salariés qualifiés.

Sources(s) : Mon Projet / Discours Nantes (15/03/07) / Le Parisien version électronique (23/03/07)

Assurance maladie

Nous allons dépenser plus en matière de santé en raison de l’allongement de la durée de la vie, du progrès thérapeutique, des exigences croissantes et légitimes de nos concitoyens. Aussi faut-il dépenser mieux et créer les recettes nécessaires au financement des dépenses. Il faut d’abord s’attaquer aux abus, aux fraudes et aux gaspillages. Evalués entre 7 et 15 milliards d’euros, ils représentent plus que le déficit de l’assurance maladie. J’engagerai ensuite une plus forte politique de prévention, car elle est porteuse d’économies sur le long terme. Je souhaite créer une franchise raisonnable et juste afin de responsabiliser les patients. Je pense en outre que cela restaurera une conception moins consumériste de la santé. S’agissant des recettes, fondamentalement, la solution est évidemment le plein emploi. C’est parce que nous n’avons pas le plein emploi que nous avons des déficits sociaux.

Sources(s) : Interview Hôpitaux MAGazine (avril 2007)

Audiovisuel

La démocratisation de la culture passe par une télévision de qualité, parce que c’est le média que chacun regarde, qui pénètre dans tous les foyers. Trois à quatre heures par jour ! Près de 100 000 heures dans une vie ! L’enjeu est considérable, en termes de lien social, de transmission partagée, et bien sûr d’emploi culturel. Il faut être ambitieux pour notre télévision, et notamment pour les chaînes publiques. C’est un fait, l’audiovisuel public est actuellement sous financé. Nous devrons trouver des solutions, sans tabous, car un financement convenable est indispensable si nous voulons mettre la barre de la création et de l’imagination audiovisuelles à la hauteur qui devrait être les leurs. Les chaînes publiques doivent exprimer leur singularité, en diffusant à des heures d’écoute convenables des programmes de qualité.
Il s’agit aussi et surtout d’inventer une nouvelle culture audiovisuelle, avec des téléfilms, des fictions de qualité – et la diffusion récente de la série des Maupassant en est un très bon exemple -, des documentaires, des émissions de plateau ou s’échangent idées et contenus. Nous avons tout en main pour relever ce défi : des professionnels remarquables. Des maisons de production excellentes. Des spécialistes de fiction et de documentaires internationalement reconnus.
Là encore, les perspectives en matière d’emploi sont considérables. Sait-on que le doublement des fictions sur nos chaînes représenterait 400 000 journées de travail en plus pour les intermittents qui en vivent ? La télévision est vraiment partie prenante d’une économie de l’immatériel extrêmement prometteuse et encore trop balbutiante.

Sources(s) : Discours devant les acteurs de la Culture (04/04/07)

Autonomie des établissements scolaires

Je donnerai plus d’autonomie aux établissements pour leur permettre de développer leur projet pédagogique spécifique.
Elle est une nécessité pour que chaque établissement s’adapte au contexte dans lequel il se trouve et pour que chacun se mobilise autour d’un projet dont il sera partie prenante. C’est la responsabilité. C’est l’incitation à faire le mieux possible. C’est la condition pour que le libre choix des parents devienne possible, pour que la carte scolaire un jour soit abolie et pour que la ségrégation urbaine et la ségrégation scolaire cessent de se nourrir l’une de l’autre.

Sources(s) : Mon Projet / Discours Maisons-Alfort (02/02/07)

Autorité

Je ne crois pas à la République sans un minimum d’ordre, l’ordre républicain, je ne crois pas qu’on peut tout faire, je crois à la justice, mais je crois aussi à la fermeté. Je crois aux droits, mais je crois aussi aux devoirs.

Sources(s) : Emission A vous de Juger sur France 2 (08/03/07)

Autorité Parentale

Il faut bien sûr aider les parents qui n’arrivent pas à assumer leur mission éducative, mais aussi les responsabiliser. Je souhaite que les allocations familiales et l’allocation de rentrée scolaire soient placées sous tutelle lorsque les parents faillissent à leur mission : la société doit avoir la garantie que l’aide qu’elle accorde est bien utilisée dans l’intérêt de l’enfant.

Sources(s) : Interview à la revue Cotémômes

 

La Sarkonfrérie Et Les Médias : Ramifications 07.05.07

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Les Échos (Bernard Arnault, Nicolas Bazire) I Journal du Dimanche [JDD] (Lagardère) I Nice-Matin (Lagardère) I La Provence (Lagardère) I La Tribune (Bernard Arnault, Nicolas Bazire) I Var-Matin (Lagardère)

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Direct Soir (Vincent Bolloré) I Matin Plus (Vincent Bolloré)

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