Le Sarkopithèque

LE SARKOPITHÈQUE A POUR BUT D’ARCHIVER PUIS DE RECOUPER LES INFORMATIONS ET RÉFLEXIONS RELATIVES AU CHEF DE L’ÉTAT, À SON GOUVERNEMENT ET À LEURS [MÉ]FAITS. Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République le 6 Mai 2007, jour de la Sainte-Prudence. Voyons-y un signe, et non un hasard.

J 22.05.07

Jeu vidéo

Il n’est plus nécessaire de faire la preuve de l’engouement des Français pour le jeu vidéo : avec 15 millions de joueurs français et plus d’un milliard d’euros de ventes, nous sommes face à une révolution culturelle au sens où l’usage du jeu vidéo devient un loisir extrêmement prisé. A mes yeux, cela signifie clairement que le jeu répond à une attente forte, mais aussi que les talents français en matière de création de jeux doivent savoir trouver dans notre pays tes conditions pour se développer sans devoir s’expatrier, et que la distribution des jeux doit respecter toutes les sensibilités. (…)
Le jeu vidéo ne se résume pas aux seuls jeux ultra-violents, bien au contraire. C’est devenu un véritable phénomène de société qui nous réserve des évolutions passionnantes et permet aux joueurs de vivre différentes situations, des plus anodines aux plus extrêmes, sans me parler des mondes, virtuels qui commencent à apparaître. Ce que j’espère, c’est que ce phénomène saura continuer à se développer en harmonie avec les règles de notre société. Les efforts de signalisation des éditeurs comme les politiques de sensibilisation des parents aux risques de certains jeux sont une bonne voie, même si de vraies améliorations restent nécessaires. (…) C’est un sujet que je suis avec une très grande attention : on ne peut transiger ni avec la protection des mineurs, ni avec la liberté des adultes, ni avec la responsabilité des professionnel.

Sources(s) : Interview PlayStation (04/07)

Jeunes

Je veux permettre à chaque jeune de conquérir l’autonomie financière qui lui permette de financer ses études, sa formation, de ne plus vivre chez ses parents, de vivre sa vie, de vivre avec qui il veut, d’aimer qui il veut, comme il veut.

Sources(s) : Discours Zénith (18/03/07)

Juge

L’affaire Outreau a mis en lumière, de manière dramatique, les graves dysfonctionnements de notre justice pénale. Je propose une refonte complète de la procédure pour sortir le juge d’instruction et le juge des libertés et de la détention (JLD) de leur solitude. Le JLD sera supprimé et l’instruction sera conduite par des juges expérimentés travaillant davantage en équipe. La détention provisoire sera prononcée au terme d’une procédure d’habeas corpus, en audience publique et contradictoire, devant une juridiction collégiale dont le juge d’instruction ne fera pas partie.
Qu’il s’agisse autrefois du juge d’instruction, aujourd’hui du juge des libertés et de la détention, une évidence s’impose : un juge seul n’offre pas assez de garanties pour prendre une décision aussi lourde que celle d’incarcérer une personne présumée innocente. Je souhaite donc la création de juridictions collégiales, ne comprenant pas le juge d’instruction et statuant en audience publique sur la mise en détention provisoire.
Elles devraient aussi se faire présenter régulièrement chaque mis en cause pour vérifier la justification du maintien en détention préventive et l’état d’avancement des investigations. Une mise en examen ne devrait d’ailleurs pas durer plus de cinq ans.
Un Etat qui protège c’est un Etat qui garantit l’indépendance de la justice et lui donne les moyens nécessaires à son fonctionnement. C’est un Etat où les juges sont responsables de leurs actes quand ils commettent des fautes comme n’importe quel citoyen.

Sources(s) : Le Parisien version électronique (23/03/07) / Discours Cormeilles-en-Parisis (06/03/07)

Justice

Je veillerai rigoureusement à l’indépendance de la justice, notamment en lui donnant les moyens nécessaires à sa mission. Mais la justice ne peut pas être un pouvoir à côté des autres, sans aucun contrôle, ni contre-pouvoir. Rendue en votre nom, elle doit vous rendre des comptes. C’est pourquoi je veux que le Conseil supérieur de la magistrature soit composé majoritairement de non-magistrats, que vous puissiez le saisir si vous vous estimez victimes de la négligence ou de la faute d’un magistrat et que vous participiez aux jugements des affaires délictuelles les plus graves. Enfin, je souhaite que notre pays progresse sur la voie des libertés. Plus aucun citoyen ne devra craindre d’être placé sans défense en prison comme cela s’est passé dans la terrible affaire d’Outreau. Je créerai une procédure d’habeas corpus, qui garantira que personne n’est envoyé, ni main maintenu en prison sans qu’une juridiction collégiale statuant en audience publique ne se soit prononcée. Je veux également réformer en profondeur nos prisons pour qu’elles soient un lieu de préparation de la réinsertion, pas un lieu d’aggravation de la relégation.

Sources(s) : Mon projet